Publié le Jeudi 24 novembre 2011 à 23h26.

La candidature du NPA jusqu'au bout malgré l'obstacle des parrainages

SAINT-DENIS (Seine-saint-Denis), 24 nov 2011 (AFP) - Philippe Poutou, candidat du NPA pour la présidentielle, a tenu jeudi soir son premier grand meeting de campagne à Saint-Denis (Seine-saint-Denis) en compagnie d'Olivier Besancenot, ce qui a été l'occasion d'affirmer que sa candidature "ira jusqu'au bout", malgré les obstacles liés aux parrainages.

"Ce meeting correspond à une étape importante dans notre campagne électorale pour la candidature de Philippe, puisqu'on va dans la fameuse quête de parrainages, on en est arrivé à la moitié", a lancé Olivier Besancenot, alors que le duo s'installait avec son équipe dans une salle à la Bourse du travail de Saint-Denis."Ceux qui ont insisté sur les problèmes d'organisation, sur les difficultés, ont peut-être parlé un peu trop vite parce que comme on est à la moitié" des parrainages "ça veut dire que la candidature ira jusqu'au bout", a-t-il lancé estimant que "c'est un objectif tout à fait accessible".

Il a toutefois demandé aux "partis institutionnels de ne pas faire obstacle à ces parrainages" à n'exercer "aucune forme de pression sur les élus (...) prêts à donner leurs signatures.

"On souhaite que cet appel soit entendu", a-t-il martelé, préconisant "des parrainages populaires pour y remédier.Quant à Philippe Poutou, "candidat inconnu", le petit ouvrier de province", il a déclaré vouloir défendre la candidature du NPA pour "exprimer la révolte contre le système capitaliste, contre l'oppression quotidienne, les humiliations quotidiennes et défendre la dignité ouvrière".

Parmi les mesures défendues par le candidat trotskiste figure l'augmentation de salaires de "300 euros nets pour tous", "l'arrêt des suppressions d'emploi dans le service public", "un service public de l'écologie" permettant de "sortir du nucléaire dans les dix ans qui viennent".

Selon lui, contrairement à ce que disent les lobbies nucléaires "alarmistes", la sortie du nucléaire n'est pas une fatalité. Son remplacement par les énergies renouvelables "peut forcément créer les emplois" car "le démantèlement des centrales nucléaires ca fait des dizaines de milliers d'emplois et le traitement des déchets on en a pour longtemps", a-t-il plaidé lançant au passage une pique à l'accord entre le PS-EELV sur le nucléaire.bm/ei