NICE, 17 fév 2012 (AFP) - Le candidat du Nouveau Parti anti-capitaliste (NPA), Philippe Poutou, qui comptait vendredi 438 parrainages sur les 500 nécessaires pour participer à la présidentielle, a souligné qu'il "n'(était) pas rassuré".Venu à Nice pour une réunion avec des militants, M. Poutou a précisé qu'il n'avait obtenu aucun parrainage dans les Alpes-Maritimes, bastion de la droite."On n'est pas rassuré, tant qu'on a pas les parrainages nécessaires", a-t-il souligné devant quelques journalistes. "On ne maîtrise pas tout cela, les élus vont-ils se lâcher dans la dernière ligne droite?", s'interroge le successeur d'Olivier Besancenot.Le candidat espère avant tout être "le porte-parole des luttes et de la contestation"."Le fait qu'on ne soit pas des politiciens professionnels, qu'on soit réellement des gens d'en bas qui vivent la situation d'en bas, c'est important", a-t-il plaidé, en critiquant les politiciens de droite comme de gauche qui s'intéressent aux pauvres "le temps d'une élection"."Il faut une démocratie directe par en bas, et non pas déléguer du pouvoir aux gens qui mènent une politique au service des privilégiés", selon lui.S'il veut "dégager Sarkozy", il ne ménage pas ses critiques envers les socialistes: "Si on veut vraiment une politique qui réponde à l'urgence sociale, il faudra autre chose qu'un gouvernement socialiste".L'une de ses revendications fortes reste "l'expropriation des banques" car il faut "empêcher les spéculateurs de nuire".