Publié le Lundi 24 mai 2010 à 19h38.

Sous le socialisme, la plage...

L'été ne s'est pas encore installé qu'il faut déjà penser à préparer la rentrée politique. Rien de tel qu'un petit rendez-vous au bord de la mer méditerranée à Port Leucate pour recharger les batteries et débattre à tout rompre.

Cette année, le thème central de l'Université d'été s'intitule «pour un socialisme du XXIème siècle». Quatorze séances préparées par les commissions nationales du NPA, et structurées autour de trois pôles. Part-on de rien ? Le bilan des expériences du XXème siècle, mais aussi la longue histoire des projets dit utopiques constituent le point de départ de notre réfléxion. En se penchant ensuite sur les expériences avancées de luttes contemporaines contre le capitalisme, nous discuterons de la mise en oeuvre de politiques visant à le dépasser : Amérique latine, luttes émancipatrices pour l'égalité des droits, modéles alternatifs au marché... Enfin, en guise de conclusion (convenons-en temporaire), les questions clés pour un projet d'émancipation seront à l'ordre du jour : quel socialisme démocratique ? Pourquoi réorganiser l'économie autour d'une planification écosocialiste ? Quels peuvent être la place et le rôle du travail sous le socialisme ? Et comment y arriver : luttes, grèves générales, élections, comment prendre le pouvoir sans être pris par lui ? Sans nul doute, ce cycle de réflexion et d'élaboration sera un moment important pour affiner le projet du NPA à quelques mois de son premier véritable congrès.

L'université d'été est aussi un temps pour la discussion, le débat et l'échange avec d'autres personnalités, d'autres courants politiques. Outre les nombreux invités – historiens, philosophes, sociologues, etc. - de la Société Louise Michel, le NPA a notamment le plaisir d'accueillir cette année Gérard Mordillat, écrivain et cinéaste, et Paul Ariès, politologue «multi-cartes». Avec le premier, nous aborderons la question du monde du travail et de la classe ouvrière dans la littérature et nous découvrirons avec lui les premières images de l'adaptation de son roman «Les vivants et les morts». Avec le second, une des figures de la décroissance et animateur du journal «le Sarkophage», nous ne manquerons pas de débattre de la façon dont on peut aujourd'hui reconstruire une perspective radicalement à gauche, qui ne cède rien au productivisme.

Et sans terminer par un inventaire à la Prévert, si on vous dit quand même qu'à Port Leucate entre le 25 et 28 août, on parlera entre autre de Galilée, de lutte contre l'identité nationale, de la presse révolutionnaire, des 40 ans du mouvement des femmes, de plein de coins de notre petite planète et même des sorcières, tout cela avec en plus le soleil, la mer sur fond de salsa, on a raison de se dire que décidemment, ce serait dommage de passer à côté de cette deuxième édition.

Vraiment dommage !