Publié le Vendredi 4 octobre 2024 à 17h37.

Continuer la solidarité avec la Palestine - CPN des 21 et 22 septembre 2024

Résolution sur la solidarité avec la Palestine adoptée au Conseil Politique National du NPA - L'Anticapitaliste des 21 et 22 septembre 2024.

 

Voilà bientôt un an que l’État d’Israël pilonne la Palestine en réponse à l’attaque des forces palestiniennes de Gaza. Il s’agit d’un des plus longs conflits et l’un des plus meurtriers de la période récente – 40 000 morts identifiés par le ministère de la Santé à Gaza, mais la revue médicale The Lancet estime qu’il faut multiplier ce nombre par 3 à 20). Il s’agit également d’un conflit documenté, enregistré et diffusé dans le monde entier. Les histoires de Hind, de Motaz, de Bisan, de Refaat et de plus récemment Mido ont fait le tour du monde. Les images d’enfants décapitéEs, découpéEs à la bombe ou tuéEs par des balles de snipers. Les vidéos des soldats israéliens montrant fièrement leurs crimes de guerre sur tous les réseaux sociaux, montrent la déshumanisation hallucinante qu’ils ont opérée sur les populations palestiniennes. C’est le premier génocide filmé en direct et en 4k…

La guerre en Palestine

Malgré le déluge de moyens – le coût de cette guerre dépasse désormais les plusieurs centaines de milliards de dollars – les buts de guerre à Gaza, c’est-à-dire en finir avec la Palestine à Gaza comme en Cisjordanie, restent inatteignables pour Israël. L’État d’Israël ne peut pas imposer l’évacuation vers le Sinaï égyptien de deux millions de personnes, ni visiblement pour l’instant la déportation vers des pays tiers comme le Rwanda… Le seul objectif apparent est la destruction systématique de Gaza. Les hôpitaux sont quasiment tous détruits même s’ils sont reconstruits en permanence, les universités, les écoles, les archives, le parlement, les infrastructures sportives… ne laissant qu’un champ de décombres

Il n’y a pas réellement d’issue à part la souffrance et la privation. Les PalestinienNEs sont là et vont le rester. Une enclave de tentes de l’ONU pour le plus grand camp de réfugiéEs au monde est donc ce qui se dessine quand les attaques arrêteront. La création de zone tampon faisant partie de la doctrine israélienne, L’État d’Israël souhaite garder le contrôle de Rafah en imposant le corridor Philadelphie le long de la frontière égyptienne, ainsi qu’une « prise de guerre » de plusieurs kilomètres de long au nord de Gaza. Déjà le nombre de checkpoints doit être revu à la baisse car ce sont des cibles faciles pour les combattants palestiniens. Le coût de cette nouvelle implantation pourra vite devenir exorbitant comme l’avait été l’occupation de Gaza, il y a près de 20 ans.

Le coût économique de la guerre commence à se faire sentir : plusieurs dizaines de milliers d’entreprises israéliennes ont fait faillite, ou connaissent un endettement massif quand d’autres se désinvestissent juste car c’est une « zone de guerre ». 

L’État d’Israël a commencé une offensive sans précédent en Cisjordanie, jugeant sans doute qu’à ce stade le soutien occidental est acquis et qu’augmenter les prises de terre pourra passer dans le « solde Gaza ». Pour l’instant encore les colons et l’armée israélienne font le plus facile, ils tuent des manifestantEs, des enfants et détruisent des immeubles. Mais la résistance militaire palestinienne organisée est plus importante et même l’autorité palestinienne (AP), l’allié de l’État d’Israël, a beaucoup de mal à contrôler les volontés des groupes autour du Jihad Islamiste ou du Hamas et même issu de ses propres rangs comme les martyrs d’Al Aqsa ou d’autre groupes plus radicaux comme l’Antre du lion. L’AP est dans une position délicate car à la fois elle ne peut continuer son soutien direct à l’offensive sur Jenin, Tulkarem, etc. et laisser le contrôle aux éléments radicaux. Le fait que l’AP ne négocie pas la libération de M. Barghouti est lié au fait que celui-ci, de facto, prendrait sa direction et des purges auraient lieu dans les hautes sphères. Pour se rendre compte, il y a deux millions de personnes en Cisjordanie et 250 000 personnes qui travaillent pour l’AP dont la moitié dans des forces de sécurité. La plupart dans la zone A – Ramallah, Jéricho, etc. qui sont pour l’instant relativement épargnées.Car même les zones proches de Ramallah comme Houwara sont des cibles de la colonisation. L’offensive israélienne se concentre surtout sur les camps de réfugiéEs pauvres où il y a des groupes armés autonomes.

Cependant, Israël a élargi le front au Liban de manière spectaculaire en déclenchant à distance l’explosion de différents appareils électroniques préalablement piégés. Ces explosions ont fait des dizaines de morts et des milliers de blessés. La cible était les cadres du Hezbollah mais Israël n’avait aucun moyen de le vérifier lorsque les bombes ont été déclenchées. Israël enclenche une guerre de niveau régional.

Extensions internationales de la guerre

Sur le plan international, la situation semble bloquée. Les attendus de la Cour internationale de Justice (CIJ) devraient être appliqués et les mandats d’arrêt sur Benjamin Netanyahou devraient arriver… L’avenir du droit international (qui était déjà un outil bien limité) se joue aujourd’hui en Palestine. Il est donc à craindre que rien n’aboutisse avec potentiellement des impacts internationaux qui vont largement dépasser le cadre de la Palestine et du Moyen Orient. Il est souvent dit que quand la Palestine est en crise, tout est en crise.

Un élément essentiel pour la justice en Palestine est donc les actions extérieures qui font pression sur les gouvernements occidentaux. Les mobilisations sur les campus et les campagnes de désinvestissement des universités ont eu un impact important mais on constate qu’à la rentrée universitaire américaine le backlash est déjà important (par exemple pour la rentrée universitaire plusieurs sanctions prises contre des professeurEs et des étudiantEs, un statut de protection du « sionisme » à la NYU et des milices de la LDJ qui intimident les étudiantEs à Toronto). Et la question palestinienne posée dans ce pays à la veille d’élections cristallise clairement une division politique. Celle-ci sera sûrement mise au second plan par rapport à la volonté d’éviter l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite trumpienne et pas sur le soutien ou non au génocide. Si Kamala Harris dit souhaiter un cessez-le-feu et le départ de Netanyahou, elle n’en reste pas moins un soutien au projet sioniste.

Même si les États occidentaux ne lâchent pas Israël, ils ne sont plus prêts à affirmer un soutien visible et important. La dernière assemblée générale de l’ONU (UNGA) a voté une résolution réclamant la fin de l’occupation des territoires palestiniens par Israël « dans les douze mois ». Elle vient d’être votée contre Israël – et la France a voté pour – , c’est la première fois depuis des décennies. État de Palestine qui vient d’avoir une place consultative à l’UNGA.

La grosse exception étant les États-Unis qui permettent le génocide par les livraisons d’armes. L’État d’Israël est sous perfusion des États-Unis et même s’il peut trouver des armes ailleurs, l’arrêt des livraisons par les États-Unis signerait certainement l’arrêt du génocide, mais aussi l’arrêt du soutien de la politique agressive de l’État d’Israël en Cisjordanie, au Liban et évidemment sur l’Iran. En ce sens, il s’agit maintenant d’un problème étatsunien.

Mais il y a eu d’autres victoires, plusieurs ruptures de relation internationale avec l’État d’Israël, plusieurs compagnies se désinvestissent comme la victoire sur AXA. À Carrefour on rapporte qu’ils sentent une pression très forte ainsi que McDonald’s. Notamment au Moyen-Orient. Ce sont donc des campagnes qui fonctionnent et qui mettent à mal le statut de normalité de l’État d’Israël. Un signe : lorsque Benjamin Netanyahou est venu faire son show à Washington en juillet 2023, il a dû avoir une délégation réduite car il devait faire le trajet direct sans escale pour éviter de s’arrêter dans un pays qui censément respecte la CPI.

C’est cependant clairement insuffisant pour arrêter le génocide en cours et encore moins pour obtenir justice pour les Palestiniens. Il faut donc continuer.

État des mouvements de solidarité avec la Palestine

Le mouvement de solidarité avec Gaza, qui s’est mis en place depuis maintenant un an, n’a pas en France l’importance qu’il a eu dans beaucoup d’autres pays. Toutefois, il mobilise et radicalise, depuis de nombreux mois, notamment une frange importante de la jeunesse racisée, organisée en particulier dans les collectifs Urgence Palestine. Ce mouvement est déjà un acquis, il vient de loin et cristallise les aspirations depuis longtemps contenues de la jeunesse racisée, contre le racisme systémique de la société française, qui reste profondément marquée par son passé colonial.

La mobilisation internationale a été importante mais pour la France elle est extrêmement décevante. Pour plusieurs raisons : d’une part comme pour l’Allemagne la responsabilité de la France dans le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale sert de prétexte à un soutien à Israël au nom de la lutte contre l’antisémitisme. Qu’on ne se trompe pas : l’État colonial français n’a besoin de personne ni de culpabilité pour soutenir un autre État colonial allié. En outre, l’antisémitisme français est structurel et constitutif de la construction de cette nation. Il n’est ni résiduel, ni directement lié à l’antisionisme.

Une autre pression, qui s’exerce également sur la gauche, est reliée à une question raciale propre à la France. D’une part, la surveillance permanente des musulmanEs a comprimé les possibilités des organisations pour l’essentiel maghrébines sur cette question. L’une des preuves est l’expulsion de l’imam de Pessac pour un soutien tout ce qu’il y a de plus banal à la Palestine. La répression vise également des figures du mouvement de résistance en France comme Elias Imzalène et Iman Maarifi.

D’autre part, il y a en France des tendances à la bureaucratisation de la direction politique des luttes internationalistes, souvent organisées par des générations âgées, notamment des personnes blanches, habituées à tout gérer et qui ont souvent du mal à se renouveler et à associer et de fonctionner avec une nouvelle génération de militantEs notamment raciséEs issues des quartiers. Il y a eu des moments où ces vagues de militantEs des quartiers ont pu s’exprimer - comme la séquence 2009-2014 notamment avec Génération Palestine (dans laquelle on retrouve encore maintenant beaucoup de militants historiques). Mais dans l’ensemble la scène politique a été dominée par l’AFPS, le Collectif national (CNPJDPI) qui regroupe toutes ou presque les orgas de gauche et dans une moindre mesure la campagne BDS.

Depuis octobre cette configuration a beaucoup évolué : l’AFPS traditionnellement très conservatrice s’est grandement radicalisée, avec des appels aux boycotts notamment. De la même manière, le Collectif national, qui réunissait péniblement quelques dizaines de personnes sur une plateforme très molle, a largement radicalisé ses positions. Les positions des orgas les plus droitières (Mrap, PCF) n’y ont plus l’hégémonie et celles-ci menacent par conséquent de quitter le Collectif national et prennent régulièrement des positions parallèlement à celui-ci. 

BDS longtemps « interdit » a eu beaucoup de mal à sortir de l’ombre et développer une campagne en France dont pourtant la renommée est internationale. Cependant un nombre important de groupes locaux se sont créés mais il n’y a pas encore réellement de dynamiques militantes fortes sauf très localement (93, 42). La campagne fait l’expérience de problèmes de croissance. Le NPA y est très peu impliqué en termes militants (2/3 personnes à Paris et à Saint-Étienne, et peut-être ailleurs mais il n’y a aucune coordination de l’intervention).  

Le collectif Urgence Palestine (UP) est apparu post-octobre et représente la génération qui s’est mise en mouvement contre le génocide, autour d’un noyau de PalestinienNEs dont nous sommes proches. Avec un profil plus radical et plus politique, cette organisation a réussi à développer un ancrage notamment auprès de populations racisées. Au départ issu de Paris, les collectifs UP se sont disséminés dans une vingtaine de villes en France. Il y a une implication réelle de militantEs du NPA mais là aussi en nombre très limité (sûrement du même ordre de grandeur que pour BDS). Un congrès doit avoir lieu en novembre pour solidifier la structure, que nous voyons comme un cadre d’auto-organisation de la lutte.

Dans les villes, les situations sont très variées. Il y a des villes ou de vrais collectifs militants existent, dont une grande partie est maintenant reliée, plus ou moins directement, à UP. Mais dans la plupart des villes, les collectifs Palestine sont des cartels d’organisations, avec les mêmes difficultés que le collectif national, notamment la pression du PCF, et pas des cadres de construction et d’auto-organisation, et qui restent cependant le centre d’activité pro-palestinien du NPA.

La mise en place de nombreux comités de base, leur radicalité, est un acquis majeur. Toutefois, comme tout mouvement jeune, la mobilisation de solidarité avec la Palestine a aussi été souvent marquée par le sectarisme, qui a pu amener les groupes militants à s’opposer entre eux, allant parfois jusqu’à diviser profondément la mobilisation, en organisant des manifestations séparées. Cette division est le produit des attaques subies par le mouvement de la part du gouvernement et des classes dominantes, auquel il répond de façons opposées : une partie en donnant des gages au pouvoir, en se désolidarisant publiquement d’une partie du mouvement attaqué par l’État (comme on l’a vu à plusieurs reprises, par exemple dans la dénonciation d’Elias d’Imzalène), tandis que l’autre partie réagit en dénonçant la première, en ayant raison sur le fond mais en contribuant ainsi à la division. C’est un élément de démoralisation que les militantEs du NPA doivent s’employer à conjurer : nous devons pousser à faire front contre la répression, et favoriser le travail unitaire à la base, entre les différents collectifs et organisations. Nous pouvons aussi pousser à la mise en place de structures de coordination permanentes permettant à l’échelle nationale aux différentes organisations de solidarité avec la Palestine de travailler ensemble.

Enfin, si le mouvement de solidarité avec la Palestine est criminalisé dans plusieurs pays, cela a été particulièrement le cas en France. Après avoir dépassé les nombreuses interdictions généralisées de manifestations et rassemblements, c’est par des enquêtes pour apologie du terrorisme que des militantEs politiques mais aussi une députée, des étudiantEs, des universitaires et des journalistes sont encore intimidéEs pour avoir exprimé un banal soutien à la résistance du peuple palestinien ou une mise en perspective historiques du 7 octobre. Le secrétaire général de la CGT du Nord a été condamné à une peine de prison avec sursis pour un tract sans qu’il n’y ait eu de réponse forte des syndicats ou des partis politiques. Ces procédures viennent s’ajouter aux très nombreuses personnes poursuivies pour avoir exprimé une forme de soutien envers les PalestinienNEs (près de 600 convocations pour apologie du terrorisme). Le harcèlement et la surmédiatisation à droite et à l’extrême droite de la candidature de Rima Hassan ont montré la volonté de criminaliser fortement le soutien à la Palestine. La répression pour faire taire le mouvement de solidarité a accompagné l’affermissement autoritaire de l’État : tout discours politique différent du narratif israélien a été très fortement limité, toute expression publique liée à la Palestine ou critique de l’État d’Israël a été contrôlée (interdiction de meetings et réunions publiques, enquêtes pour des interventions en manifestation, plaintes déposées pour des affiches ou des posts sur des réseaux sociaux, subventions menacées pour les associations féministes). Les médias ont largement contribué à l’amalgame antisionisme/antisémitisme allant de pair avec la diabolisation du mouvement de soutien. Cela a évidemment freiné le développement de la mobilisation. La criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine n’est pas nouvelle en France. Depuis le début du génocide, elle s’est accompagnée d’attaques sans précédent sur la gauche de rupture institutionnelle, pour la discréditer.

Continuer la mobilisation et arriver à élargir le mouvement de solidarité est en ce sens aussi déterminant pour faire reculer cette offensive sur les libertés publiques et nos possibilités d’exprimer un discours anticolonial, critique de l’État israélien et dénonçant clairement le rôle de la France.

Perspectives pour le NPA

Le génocide en Palestine va sans doute durer encore des mois et le soutien à la lutte du peuple palestinien va rester central. Il regroupe un certain nombre de questions qui sont centrales dans la dynamique politique française : racisme, islamophobie et colonialisme. Le soutien au peuple palestinien est la ligne de démarcation nette d’une gauche de rupture et permet aussi de se confronter au socle raciste et islamophobe du vote RN et de son implantation. Il est aussi très puissant dans la jeunesse.

Nous allons subir une offensive idéologique importante autour de l’anniversaire du 7 octobre contre la solidarité avec la Palestine (accusation d’antisémitisme, de soutien au terrorisme, etc.). Nous devons nous y préparer politiquement pour expliquer qui sont les terroristes et les génocidaires.

En outre, il nous faut reprendre, un an après, le débat dans nos syndicats pour convaincre, si ce n’est pas déjà fait, de la réalité du génocide palestinien. Outre cela, il faut relancer la participation de nos syndicats dans les activités de soutien aux PalestinienNEs (interventions en meeting et en manifestation, communiqué de presse pour insister sur le désinvestissement, sur la suspension des accords d’association, prise de position de syndicats, actions de solidarité concrètes, investissement dans « Stop arming Isarël » pour les syndicats des entreprises concernées, etc.).

Étant donné l’extension exponentielle des colonies dans toute la Cisjordanie et les massacres qui l’accompagnent, nous pouvons convaincre dans le mouvement de solidarité qu’un État palestinien dans les frontières actuelles est désormais devenu irréalisable et que la « solution à deux États » est contre-productive car, concrètement, elle ne répond pas à la nature coloniale d’Israël, ne règle pas le sort des réfugiéEs et ne pourrait qu’être la mise en place de bantoustans détruisant la Palestine et son peuple. De ce point de vue, sans en faire un préalable et un point de clivage dans le mouvement, nous défendons la perspective d’un État laïc et démocratique sur l’ensemble de la Palestine historique. Un tel État devra permettre de vivre ensemble, à égalité, quelle que soit sa religion. Tout en insistant sur le fait que ce sont aux Palestiniens et Palestiniens elleux-mêmes de décider comment s’organiser.

Si l’activité de solidarité avec la Palestine reste importante pour notre organisation, force est de constater qu’elle n’est pas assez coordonnée et en conséquence elle apparaît comme assez faible et dispersée, alors que précisément notre force est d’intervenir de manière unitaire du local au national, sur un positionnement radical, avec comme objectif d’unifier l’ensemble du mouvement de solidarité avec la Palestine dans une perspective militante régulière.

Il ressort que le parti devrait fournir plus d’efforts dans la construction du mouvement de solidarité avec la Palestine et devrait s’organiser en conséquence : 

• ReprésentantEs de comités dans la boucle d’intervention Palestine (et liste mail) de manière à connaître et coordonner nos activités (collectifs locaux, dans les syndicats, etc.).

• Réunions régulières pour discuter de l’intervention spécifique (en plus de l’élaboration en commission inter).

• Participer aux cadres d’auto-organisation : le NPA devrait être à l’origine de comités UP ou BDS ou autres (collectifs locaux, AFPS…) et pas seulement intervenir dans le cadre de cartels d’organisations. Ces cadres doivent permettre de mettre en place des meetings, réunions publiques et manifestations en solidarité avec la Palestine. Nous devons tendre à renforcer et constituer partout où nous sommes, des collectifs militants qui interviennent régulièrement sur cette question.

• Vu l’importance de cette question pour la jeunesse, nous devons tenter de (re)construire des collectifs unitaires et militants sur les universités. Nous devons maintenir régulièrement cette question dans notre propagande notamment en direction de la jeunesse (tracts, affiches, stickers, etc.).

Dans un contexte d’accélération de la répression du mouvement et des interdictions de manifester, le NPA met en discussion dans les cadres unitaires les plus larges possibles l’organisation de mobilisations le 5 octobre ou le 12 octobre.