Publié le Lundi 3 juin 2024 à 16h30.

Résolution sur la situation - CPN des 1er et 2 juin 2024

La situation reste marquée par les impasses du capitalisme. Confrontée à des taux de profit en berne et aux limites écologiques de la croissance, la bourgeoisie n’a d’autre issue que de s’attaquer aux salaires, aux revenus sociaux et aux services publics. Appuyée sur un appareil étatique de plus en plus répressif, elle parvient toutefois à maintenir sa domination, en infligeant de lourdes défaites à ceux qui relèvent la tête. Elle crée ainsi un climat morbide, sur lequel se construit toute une série de phénomènes délétères, qui se sont en particulier manifestés ces derniers mois par un essor du colonialisme et du militarisme, mais aussi par une nouvelle offensive libérale et autoritaire, particulièrement forte en Europe. Des oppositions et des résistances ne manquent pas de surgir, y compris sous des formes spontanées, et constituent autant de points d’appui.

1. Le colonialisme et l’impérialisme français à l’offensive

Parce qu’elle fait partie des perdants des luttes inter-impérialistes, la bourgeoisie française voit ses anciennes positions remises en cause. Les positions de la France reculent fortement dans la Françafrique, parce qu’elles sont contestées par de nouveaux impérialismes, mais aussi parce que la domination française se heurte à la résistance des peuples qui exigent partout le départ de ses troupes et de ses intérêts. Mise en difficulté, la bourgeoisie française réagit en tentant de durcir sa domination dans ses dernières colonies, développant ainsi une nouvelle phase de résistance.

Kanaky

La volonté du gouvernement Macron de sortir du cadre des accords de Nouméa (1998) afin d’empêcher la Kanaky de s’engager dans la voie de l’indépendance n’est pas nouvelle. Pour le gouvernement français, la Nouvelle-Calédonie reste considérée comme une possession stratégique et économique (zones d’intérêts économiques maritimes, mines de nickel) majeure dans le Pacifique, face aux concurrents chinois ou américain. Mais depuis 2021, on assiste à l’accélération de cette logique de recolonisation. Tout d’abord en passant en force sur la date du dernier référendum sur l’indépendance prévu par les accords Nouméa, méprisant ainsi les demandes des forces indépendantistes et conduisant à leur abstention en 2021. Puis en intégrant dans l’aréopage politique de Macron, et directement au gouvernement, les représentants les plus véhéments du camp anti-indépendantiste (Metzdorf, Bakès). Dès lors, l’énième passage en force pour imposer la loi de dégel du corps électoral pour les élections provinciales de la Nouvelle Calédonie a fait exploser le fragile cadre politique et social qui y régnait. D’autant plus qu’une grande partie de la population kanak, et en particulier la jeunesse, vit toujours dans un état de relégation et de dépossession grandissant. Contrairement à la façon dont les médias et le gouvernement ont présenté l’explosion politique et sociale qui fait rage aujourd’hui à Nouméa et dans de nombreuses localités du pays, de nombreux responsables politiques kanak, mais aussi des chercheurs et spécialistes avaient largement avertis le gouvernement Macron que la Kanaky était à la veille d’une crise majeure. Mais ce gouvernement ne connaît qu’une seule méthode, la brutalité et l’extorsion. Aussi n’est-il pas surprenant de voir le gouvernement Macron-Attal utiliser la vieille méthode coloniale de la répression, exhiber sa force et son intransigeance en envoyant l’armée, le GIGN, en promulguant l’état d’urgence pour tenter d’écraser dans l’œuf la révolte des Kanak. Il tente aussi de dépolitiser la crise en présentant la révolte, notamment de la jeunesse kanak, comme l’explosion d’une jeunesse barbare. Avec les organisations kanak, nous exigeons aujourd’hui la vérité et la justice sur le nombre de morts et de disparus, la libération de toutes les personnes emprisonnées, le retrait des troupes de l’archipel, le retrait pur et simple de la loi sur le dégel du corps électoral.
 

Guyane

Macron tente de revenir sur le processus d’évolution statutaire engagé depuis 2017, qui doit permettre à toutes les populations guyanaises, en particulier aux Amérindiens, d’être pris en considération. Nous réaffirmons le droit des Guyanais à l’autodétermination et soutenons la mobilisation en cours.
 

Mayotte

Mayotte, l’île des Comores arrachée à l’archipel des Comores pour finalement devenir le 101e département français, enregistre plus de 125 cas de choléra au 1er juin. Entre crise majeure de l’accès à l’eau potable, extrême précarité, système de santé effondré, et une police qui multiplie la chasse aux sans-papiers comoriens autour des points d’eau et des rares structures sanitaires, tout concourt à l’émergence d’une épidémie massive de choléra. Cela arrive en pleine remise en cause du droit du sol par Macron-Darmanin qui est un pas de plus vers l’extrême droite. À Mayotte plus qu’ailleurs, les frontières extérieures de l’État français tuent massivement et servent de prétexte à une politique réactionnaire sans limite au détriment des droits de toutes et tous.

Notre politique

Nous soutenons le droit des peuples à disposer d’eux-même, et leur droit fondamental à l’autodétermination. De Nouméa à Gaza, de Cayenne à N’Djamena, en passant par Fort-de-France (Martinique), nous apportons toute notre solidarité aux peuples en lutte et nous dénonçons la politique de l’État français. La France matte les populations dans ce qui reste de son empire colonial et logiquement soutient l’État israélien quand il écrase la population palestinienne à Gaza et en Cisjordanie. C’est cette même politique raciste et coloniale qu’il applique dans l’hexagone aux populations immigrées ou issues de l’immigration, majoritairement des anciennes colonies. C’est pourquoi notre solidarité internationaliste s’emploie à combattre notre propre impérialisme à l’extérieur et sa traduction sécuritaire et raciste à l’intérieur.

2. La Palestine, conflit majeur dans la situation politique internationale

L’offensive du gouvernement Netanyahou à Rafah continue, avec son lot de bombardements meurtriers et de destructions massives. On estime à environ 900 000 les Palestiniens qui ont dû quitter Rafah ces derniers jours dans des conditions atroces pour tenter de se réfugier plus au Nord ou sur les plages de la côte. Dans le même temps, des bataillons israéliens continuent de pilonner le Nord de Gaza (Jaballiah) et Gaza city. Après 8 mois de guerre génocidaire, où toutes les infrastructures (hôpitaux, écoles, universités, usines, serres, habitations) ont été détruites ou grandement endommagées, on peut légitimement se poser la question de savoir qui pourra encore vivre sur le territoire gazaoui, une fois la guerre finie. Et c’est bien ce qu’il faut retenir de l’offensive israélienne à Gaza : massacrer autant que possible la population et à moyen terme éradiquer toute possibilité de vie à Gaza.

Facteur de politisation mondiale, avec un mouvement qui dure dans la grande majorité du globe depuis des mois. Dans les pays impérialistes, ce mouvement a des spécificités, dans la mesure où il est marqué par une forte participation de la jeunesse et des quartiers populaires. Cette mobilisation, en durant dans le temps, permet aussi de remettre en cause les impérialismes et leurs alliés, ce qui affaiblit par exemple les régimes arabes. Elle met aussi au jour l’incapacité des partis traditionnels de gauche à rompre avec l’impérialisme, affaiblissant par exemple le Parti démocrate aux États-Unis ou le Labour Party en Grande-Bretagne, ce qui ouvre un espace à leur gauche.
Dans ce contexte, le NPA s’attache à agir et à rassembler le plus largement les classes populaires contre les impérialistes, en dénonçant la complicité de Macron, de Biden et des puissances occidentales avec Israël (Macron, UE, Biden, etc.), mais aussi de pointer les capitalistes qui profitent de l’oppression israélienne, ce qui s’exprime en particulier dans la campagne BDS. Nous lions notre politique de solidarité avec la Palestine et notre dénonciation du génocide à la construction de collectifs locaux de solidarité avec la Palestine, en particulier Urgence Palestine que nous concevons comme un cadre d’auto-organisation et de démocratie par la base.

Nous combattons les dérives campistes, en nous attachant de faire le lien entre l’agression israélienne et l’agression russe en Ukraine ou encore en dénonçant les politiques guerrières des impérialistes, de tous les impérialistes.
La situation palestinienne a des effets directs en France. Elle sert de prétexte à passer un cap en termes de répression et d’attaques contre nos droits démocratiques : prison avec sursis pour un tract (Jean-Paul Delescaut, secrétaire de l’Union départementale de la CGT du Nord), organisations attaquées par le gouvernement pour leurs prises de position (à commencer par nous-mêmes), multiples convocations pour apologie du terrorisme (Sihame Assbague, Rima Hassan, Mathilde Panot, Anasse Kazib... et combien d’inconnuEs ?). L’État d’Israël nous tend en quelque sorte un miroir déformant de ce que notre propre État est en passe de devenir : extrême droite au pouvoir, peuple enrôlé dans la guerre, écrasement de toute contestation sous le motif d’apologie du terrorisme, développement terrible du racisme et de l’islamophobie, utilisation de nouvelles technologies pour écraser les populations (drones, intelligence artificielle), et même lutte coloniale, comme on le voit aujourd’hui avec la Kanaky. C’est pourquoi nous nous attachons à renforcer le lien qui se fait entre les mobilisations en solidarité avec la Palestine et celles avec la Kanaky. Inversement, empêcher le génocide, permettre une victoire de la Palestine, serait un formidable espoir pour toutes les voix progressistes à l’échelle internationale.

Dans le contexte de la montée en puissance des mobilisations sur la Palestine, nous appelons à faire de la journée internationale du samedi 8 juin une échéance forte du soutien à la Palestine, et le parti se mobilise en ce sens.

3. Face aux attaques antisociales, notre politique dans les luttes, le front unique

La plupart des États européens mènent des politiques réactionnaires, antisociales, écocides et racistes dans leurs propres pays et contribuent à l’échelon européen à renforcer la Forteresse Europe.
En France, la défaite sur les retraites permet au gouvernement de donner un coup d’accélérateur aux politiques libérales dans les entreprises, mais aussi dans la fonction publique, avec des attaques massives sur les statuts. Dans le même temps, la bourgeoisie resserre sa domination, en puisant dans le programme de l’extrême droite pour mettre en place des politiques autoritaires et racistes. Le mouvement ouvrier organisé est en difficulté pour y répondre, alors que le mouvement de solidarité avec la Palestine offre dans les quartiers populaires un point d’appui pour construire une riposte.

Casse de la protection sociale et des services publics

Après la défaite historique imposée au mouvement social, le gouvernement poursuit sa casse de la protection sociale financée par le salaire socialisé. La dernière réforme de l’assurance chômage augmentant le contrôle des privéEs d’emploi n’est même pas encore totalement entrée en vigueur qu’une nouvelle réforme est annoncée pour réduire drastiquement la durée d’indemnisation par France Travail. Le but du gouvernement est d’économiser 3,6 milliards d’euros, soit 10 % des dépenses, tout en continuant à financer sa politique de cadeaux à la bourgeoisie. La modification des seuils d’affiliation, montés à 8 mois de cotisation sur les 20 derniers mois, va durement impacter les travailleuses et les travailleurs les plus précaires, en premier lieu les jeunes, les femmes et les seniors. Si le but de ces attaques contre les précaires est de diviser notre classe, ce qui nourrit un peu plus l’extrême droite, les travailleurs/ses en emploi ne sont pas épargnéEs, puisqu’une annonce de « réflexion » en vue d’une réforme de l’assurance maladie a été faite. Elle pourrait augmenter le nombre de jours de carence en cas d’arrêt maladie de 3 à 8 jours. Le NPA mène une campagne pour la protection de nos conquis sociaux et construit ces mobilisations qui sont essentielles pour infliger une défaite au gouvernement et permettre à notre classe sociale de relever la tête.

La destruction du service public passe aussi par l’attaque frontale qui est annoncée du statut des fonctionnaires : attaque des catégories pour individualiser les salaires « au mérite » et faciliter les licenciements. Cette réforme est annoncée après la « trêve des JOP » (Jeux olympiques et paralympiques), c’est-à-dire l’injonction pour les travailleurEs de travailler dans des conditions très dégradées en renonçant pour beaucoup à une partie de leurs congés ou en faisant des concessions sur leurs conditions de travail. Une victoire du gouvernement serait un nouveau coup de massue. Le NPA s’investit dans la construction de mobilisations de défense des services publics et donc de ses travailleurEs.

Contexte sécuritaire et répression accrue

Malgré les tentatives de mobilisations, les JOP vont se tenir dans un contexte sécuritaire accru. Sous prétexte « d’antiterrorisme », des mesures telles que l’omniprésence policière ou la reconnaissance faciale par la vidéosurveillance. Ils ne seront pas la « fête populaire » vantée par le gouvernement, mais un écrasement des classes populaires, tant physique avec le test de nouvelles techniques de répressions policières, que par les entorses qui seront faites aux droits des travailleurEs.

Ces régressions sociales s’accompagnent d’une offensive répressive générale, dont témoignent les arrestations et condamnations qui pleuvent sur les syndicalistes, les militantEs du soutien à la Palestine, les militantEs des quartiers populaires et autres « écoterroristes ».Ainsi, pas moins de 30 défenseuses et défenseurs de nos services de santé comme celles et ceux de l’hôpital de Carhaix, sont convoqués sous le régime de la garde à vue et sous la menace de poursuites.
Le 27 juin prochain, aura lieu le procès des inculpéEs de Val-de-Reuil auquel nous devons assister le plus nombreuxEs possible. Il est précédé d’un meeting à Alençon, le 20 juin.

Les luttes écologiques et leurs modalités radicales continuent, comme sur l’A69 ou Limagrain en Auvergne, et continuent d’être réprimés. Ce qui doit nous inciter à refaire des formations pour l’ensemble des comités sur nos droits face à la police et les conduites à tenir.En juillet, aura lieu une nouvelle manifestation dans le Poitou sur les mégabassines qui devrait beaucoup mobiliser localement et nationalement autour du village de l’eau à partir du 16 juillet de la manifestation le 20 juillet. Le NPA se donne les moyens de réussir son apparition lors de cette échéance.

Particulièrement grave est la politique de la jeunesse mise en place par Attal, qui durcit la ligne appliquée depuis son élection par Macron, en particulier avec le SNU. Ainsi, le Premier ministre propose de mettre en place une politique de stigmatisation de la jeunesse des quartiers populaires, qui se verrait obligée d’être enfermée dans des écoles casernes de 8 h à 18 h, tandis que certains élèves se verraient qualifiés de « fauteurs de troubles », avec inscription sur les diplômes et dossiers Parcoursup. De plus, Attal prépare une nouvelle attaque contre les ordonnances sur la justice de 1945, allant ouvertement à l’encontre des principes de la Convention internationale des Droits de l’enfant, en particulier en revenant sur l’atténuation de minorité. Tout cela est justifié par une politique de « réarmement civique » ou de lutte contre le « racisme islamique », qui a d’évidents accents pétainistes.

Ce climat réactionnaire s’accompagne d’attaques homophobes et transphobes, avec en particulier le vote par le Sénat d’un projet visant à priver les jeunes en transition de leurs droits. Ces attaques ont permis des mobilisations importantes contre la transphobie que nous nous attachons à construire et à développer.
Face à ces attaques, le mouvement social n’est pas à la hauteur. La Fête des Libertés du 8 juin, pour être symbolique, est bien inférieure au nécessaire contre-rapport de forces à construire, contre la répression, pour la défense de nos droits
démocratiques.

4. Les Européennes risquent d’enregistrer la dégradation du rapport de forces

C’est dans ce contexte qu’ont lieu les élections européennes. Les sondages prévoient un succès historique pour l’extrême droite, plus particulièrement pour le RN, qui à lui seul recueillerait un tiers des voix, un seuil qui en fait un candidat de plus en plus crédible à l’exercice du pouvoir. Cette montée en puissance de l’extrême droite est ouvertement favorisée par Macron, qui tente de montrer qu’il constitue la seule alternative à Le Pen. Dans les faits, le gouvernement, et plus généralement l’ensemble de la droite française, est sous la pression de l’extrême droite, dont il reprend chaque jour un peu plus le programme, mettant ainsi en place un appareil d’État autoritaire qui menace chaque jour un peu plus les classes populaires et toute forme d’opposition.

Les élections européennes montrent aussi la difficulté de la gauche à construire une alternative à l’extrême droite et à Macron. Les listes d’extrême-gauche (LO, NPA Révolutionnaire, PT) sont totalement inaudibles. Plus grave, le rapport de force à l’intérieur de la gauche est en passe d’être gagné par les socio-libéraux, puisque le succès de la campagne Glucksmann devrait permettre au PS, et en particulier à son aile la plus droitière, de retrouver un socle électoral qu’il semblait avoir définitivement perdu.

LFI a laissé beaucoup de plumes dans cette élection et sa campagne peine à trouver une dynamique. Elle paye bien évidemment campagne de presse d’une violence inouïe qui l’a frappée depuis des mois et que le gouvernement a renforcé, en criminalisant ses déclarations de solidarité avec les Palestiniens. Elle paye toutefois aussi son sectarisme, qui l’a par exemple amené à refuser toute alliance avec le NPA, ainsi que son absence dramatique de démocratie, qui ne lui permet pas de construire un outil de masse permettant une large politisation de ses militants, mais aussi son électoralisme, qui la rend totalement dépendante de ses résultats électoraux.

5. Rebondir sur l’après-européennes

Ce contexte donne donc à penser, avec toutes les précautions qu’il faut prendre à une semaine du vote, que le résultat de ces élections devrait constituer un nouveau coup de massue pour la gauche. À nous de travailler à ce qu’il ne démoralise pas un peu plus les milieux militants, mais qu’il constitue au contraire un électrochoc, afin de nous permettre collectivement de rebondir et de trouver ensemble une solution pour sortir de cette situation mortifère, construire une alternative aux politiques délétères des libéraux et ce faisant couper l’herbe sous le pied de l’extrême droite.

C’est pourquoi, dans la continuité de l’appel d’Olivier Besancenot et de la Fête des libertés du 8 juin, le NPA doit prendre l’offensive et être identifié par une ligne combinant unité et radicalité. Face aux impasses du capitalisme et des politiques néo-libérales, qui nourrissent l’essor de l’extrême droite, le NPA doit apparaître comme la force qui prône la construction d’une alternative unitaire – parce que sans l’unité la plus large il n’est pas de victoire –, et un projet de transformation sociale révolutionnaire, dans la mesure où il n’est pas possible de changer la moindre chose à ce système sans prendre des mesures de rupture avec le capitalisme. À celles et ceux qui ont des illusions dans les élections, nous expliquons qu’il n’est pas possible d’envisager de victoire électorale sans modification du rapport de forces, que l’unité doit se construire dans l’action tout de suite.

Pour développer cette politique, nous cherchons dès le lendemain des Européennes à organiser des débats entre les militantEs de la gauche politique, syndicale et associative, afin de débattre de la situation, de ses dangers, mais aussi des solutions pour construire l’alternative nécessaire pour répondre à ces défis. Cette politique unitaire se combine avec la nécessité d’avancer sur notre projet de parti, notre hypothèse stratégique, notre programme. Notre prochain congrès sera l’occasion d’avancer sur ces points. Dans l’immédiat, l’ensemble de ces débats doivent se prolonger à l’Université d’été du NPA l’Anticapitaliste, qui sera un temps privilégié pour mener ces discussions.