Le NPA tient à exprimer sa consternation et sa tristesse suite à la tentative d’homicide dont a été victime le militant nationaliste corse Yvan Colonna. Nous dénonçons le sort qui lui est réservé par l’État français, qui a pu permettre cet acte criminel.
Yvan Colonna est en prison depuis 2003 et, suite à plusieurs procès, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, ayant été jugé coupable du meurtre du préfet Erignac en 1998, alors qu’il a toujours nié cet acte et qu’aucune preuve formelle n’a jamais été apportée. Comme deux autres militants nationalistes corses, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, condamnés eux aussi pour participation au commando Erignac, il subit le statut de DPS (détenu particulièrement signalé), statut qui sert de prétexte au refus du rapprochement en Corse. De même, alors que la durée de sa peine de sûreté est dépassée, il s’est vu refuser toute demande de remise en liberté, tout comme les deux autres codétenus.
En clair, il s’agit bien d’une vengeance d’État, auquel il faut ajouter le refus d’accorder le statut de prisonnier politique et le refus systématique d’un rapprochement permettant la visite des familles.
Ce statut de prisonnier « particulièrement signalé » n’a pas empêché qu’Yvan Colonna soit victime de l’agression d’un prisonnier connu pour sa dangerosité...
Le NPA tient à manifester sa solidarité avec la famille d’Yvan Colonna dans cette nouvelle épreuve, ainsi qu’avec toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans les luttes qu’il a menées. Nous soutenons les initiatives prévues dans les jours qui viennent, à commencer par la grande manifestation de Corte ce dimanche.
Montreuil le vendredi 4 mars