Publié le Vendredi 7 mars 2025 à 09h28.

Non au militarisme néolibéral de Macron face à Trump-Poutine !

Non au militarisme néolibéral de Macron face à Trump-Poutine ! 

 

Soutien aux résistances armées et non armées des peuples contre tous les néocolonialismes

Emmanuel Macron, dans son allocution télévisée du 5 mars, veut faire participer la France et l’Europe à la montée militariste dans le monde, face à l’escalade guerrière avancée par l’axe néofasciste Trump-Netanyahou-Poutine : augmentation du budget militaire, légitimation de l’arme nucléaire, discours guerrier, et toujours criminalisation des migrantEs.

Dans la même veine, l’Allemagne envisage de rétablir le service militaire et d’augmenter son budget consacré à l’armée. Tout cela en maintenant les politiques ultralibérales car, bien sûr, augmenter les budgets militaires ne peut se faire qu’en cassant davantage les services publics et les droits sociaux des classes populaires, et en faisant passer au second plan la lutte vitale contre le dérèglement climatique.

L’impasse de ce système d’exploitation des ressources humaines et naturelles renforce la concurrence entre les grandes puissances, sur le plan économique comme militaire. Ce processus est lourd d’un danger de guerre mondiale avec une ampleur et une gravité sans précédent dans l’histoire de l’humanité, dont les premières victimes sont les peuples, les travailleuses et les travailleurs et la jeunesse, et dont les premiers bénéficiaires sont les profits. Et l’État français, un des premiers fabricants d’armes du monde, compte bien y retrouver une puissance aujourd’hui déclinante ! Pour nous, les industries militaires doivent être socialisées, soumises à un contrôle démocratique des citoyenNEs, interdites d’exportation vers des dictatures.

D’autres voies sont pourtant possibles : la coopération internationale, sur le plan économique, écologique, social ; le soutien aux peuples en lutte, par en bas, contre les dirigeants dictatoriaux ou ultralibéraux. La lutte du peuple ukrainien, armée et non armée, ses syndicats, doivent être soutenus, comme les Kurdes, les PalestinienNEs, les BirmanNes...

Le maintien d’une alternative progressiste et révolutionnaire implique en outre de suivre quelques boussoles que nous indiquent notamment les camarades ukrainienNEs : la défense de la paix ne peut se faire par le désarmement des agresséEs, qui est au contraire la voie la plus rapide vers une extension généralisée de la guerre ; la gauche se doit d’intervenir sur les enjeux liés aux armes – de la socialisation de la production au placement sous contrôle démocratique des décisions militaires.

C’est par l’union des peuples qui subissent la violence des impérialismes néofascistes, par l’union des classes populaires, des exploitéEs, de touTEs les oppriméEs que notre camp social gagnera contre les dirigeants d’extrême droite, Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Modi, Orbán, Meloni, mais aussi contre les dirigeants des grandes puissances qui n’hésitent pas à prolonger la guerre économique en guerre meurtrière.

Montreuil, le 6 mars 2025