PARIS, 27 juin 2012 (AFP) - L'ancien candidat à la présidentielle Olivier Besancenot (NPA) a jugé que le gouvernement Ayrault avait commis "sa première grande faute politique" en excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 régularisations de sans-papiers par an que réalisait l'ex-gouvernement.Dans un entretien au Monde, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé une circulaire sur la régularisation au cas par cas des sans-papiers étrangers, excluant de dépasser le chiffre d'environ 30.000 par an queréalisait l'ex-gouvernement de droite.Interrogé sur BFMTV, le responsable du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a dit éprouver "un grand sentiment d'injustice"."Soit Nicolas Sarkozy, en partant, a laissé traîner un ministre et il y a un ministre sarkozyste qui, sans le savoir, s'est faufilé dans le gouvernement Ayrault. C'est peu probable", affirme-t-il."Soit - et c'est plus plus malencontreux - le gouvernement Ayrault, par la voix de M. Valls, vient de commettre sa premier grande faute politique, sa première grande fracture morale avec le peuple de gauche", estime-t-il..Selon lui, "M. Valls est en train de nous dire que le gouvernement dit +de gauche+ va s'inscrire dans la continuité de la politique répressive sur le terrain de l'immigration. Donc c'est une fracture morale avec le peuple de gauche et ce sera un front de lutte et un front de résistance"."Quand M. Valls parle, (pour) moi, ce gouvernement ne mérite ni notre confiance ni notre soutien", a asséné le postier.M. Besancenot déplore également que l'immigration "reste dans le périmètre de l'Intérieur". C'est "donner raison à ce qu'avaient fait Guéant et M. Hortefeux (ex-ministres de l'Intérieur de M. Sarkozy, ndlr) en la matière, dans la lignée du ministère de l'Identité nationale, contre d'ailleurs les engagements de François Hollande".kp/mad/cld