Publié dans Sud-Ouest (édition du 12 janvier). BLANQUEFORT. La CGT appelait hier (9 janvier) à un nouveau débrayage à l'intérieur du site industriel. À l'appel de la seule CGT, un nouveau débrayage a été organisé sur le site de Ford Aquitaine Industries (FAI), hier entre 13 et 14 heures. Selon un membre du syndicat, une petite quarantaine de salariés ont palticipé à cette nouvelle mobilisation, à l’intérieur du site industriel, sans que la presse ne puisse y accéder.
L'objectif de la CGT était de mener une « action symbolique », en baptisant avec une bouteille la clôture et la barrière installées « pendant les vacances de Noël », entre l’usine Ford et sa voisine, fusine GFT, spécialisée, elle, dans les transmisslons automobiles manuelles et dont Ford est aussi actionnaire. Selon Philippe Poutou, « cette clôture va à l’encontre des discours de la direction de Ford sur la coopération entre les deux usines et montre que Getrag entend se passer de plus en plus des productions de FAI pour être davantage autonome. Ce n’est pas un bon signal pour nous ».
Convocation en justice
La CGT, qui défend « le maintien de 1 000 emplois » chez Ford, évoque un autre « signe négatif » : le fait que le prochain comité de pilotage prévu en janvier à la préfecture de Bordeaux, en présence tous les partenaires du dossier, risque d'être repoussé à la demande de la direction de Ford Europe. Enfin, trois membres de la CGT de Ford, dont Philippe Poutou, sont convoqués le lundi 15 janvier devant le tribunal correctlonnel de Paris apres avoir contesté les amendes infligées dans un premier temps.
Ils sont poursuivis pour avoir commis1 des dégradations volontaires sur le stand de Ford lors du Salon de l'auto en 2012 et 2014.
C.M.
- 1. C’est ce dont P. Poutou et ses camarades sont accusés, note de la rédaction du site du NPA.