L’année 2020 a été une année dramatique pour l’ensemble des classes populaires, du monde du travail, particulièrement les plus précaires, les femmes, les jeunes, les étudiantEs, les chômeurEs… La crise sanitaire et la gestion désastreuse du gouvernement ont précipité la faillite de notre système de santé, déjà affaibli par les politiques de restriction budgétaire et de suppressions de postes menées par les gouvernements successifs.
« Le patronat ne désarme jamais »
Dans le privé, le patronat continue de profiter de cette crise pour nous mener une guerre économique et sociale de plus en plus meurtrière. Dans le cadre d’un pseudo « plan de relance », le gouvernement arrose une fois de plus d’une centaine de milliards « d’argent public » les plus grandes entreprises du CAC40, dont les bénéfices ne cessent pourtant d’augmenter.
Les plans de licenciements se multiplient partout, et les suppressions d’emplois déguisées (fin des contrats précaires, suppressions de postes dans le public) les accompagnent… Dans cette situation compliquée, on ne peut qu’espérer que le mois de janvier sera le début d’une période de mobilisation et d’explosion de colère du côté des travailleuses et travailleurs, de l’ensemble des classes populaires.
Ne comptons que sur nos forces
Ainsi, de nombreux secteurs se sont donnés rendez-vous dans les semaines à venir pour mener ces batailles.
Ce mardi 19 janvier est par exemple la journée que le secteur de la Culture a choisie pour exprimer leur révolte face à la situation d’urgence absolue dans laquelle ils et elles ont été plongés par la gestion du gouvernement de cette crise.
Dans le public, les personnels de santé - déjà épuisés - appellent aussi à une journée de mobilisation nationale ce jeudi 21 janvier pour des moyens et des embauches.
Les personnels de santé seront suivis dès le mardi 26 janvier par une large journée de mobilisation dans l’éducation, de la maternelle à l’université. Parmi elles et eux, les assistantEs d’éducation, particulièrement précarisés, qui ont commencé à se mobiliser dès le 19 janvier, après une journée de grève particulièrement réussie en décembre.
Et le 28 janvier, ce sera au tour du secteur de l’énergie (« fraîchement » privatisé) d’appeler à une journée de grève pour la défense et le développement des services publics.
Taper toutes et tous ensemble !
Pour inverser le rapport de forces face à un gouvernement et un patronat à l’offensive, il faut construire toutes ces mobilisations sectorielles, mais il faut également savoir les rassembler, converger. Pour éradiquer le chômage, imposons l’interdiction des suppressions d’emploi et le partage du temps de travail sans perte de salaire, et défendons aussi des moyens pour la santé, ainsi que l’arrêt des politiques répressives, liberticides et racistes.
Ce samedi 23 janvier est l’occasion de rassembler toutes celles et ceux qui luttent contre les licenciements et les suppressions de postes lors d’une manifestation nationale à Paris lancée à l’appel des salariéEs du voyagiste TUI, victimes d’un « plan social » particulièrement destructeur. Puis, dans la même perspective, pour regrouper nos forces, construisons la mobilisation la plus large et puissante possible autour de la date du jeudi 4 février, journée de mobilisation nationale interprofessionnelle appelée par l’intersyndicale. Ce n’est qu’un début !
Le mardi 19 janvier 2021