Publié le Dimanche 3 mars 2024 à 10h29.

8 mars : notre colère est sans limite et sans frontières !

Chaque année, nous avons encore plus de raisons d’être dans la rue pour hurler notre colère devant ce monde injuste et violent, en particulier pour les femmes.

Solidaires avec toutes les femmes en situation de guerre

Depuis des mois nous parviennent des images et des témoignages insupportables de la situation de Palestine. Les femmes en particulier tentent de survivre avec leurs enfants, accouchent dans des conditions horribles… En ce 8 mars 2024, la solidarité avec le peuple palestinien, et en particulier avec les femmes de Palestine, est au premier rang de nos revendications.

Au Soudan ou en République démocratique du Congo, ce sont des millions de femmes qui sont exposées aux violences sexistes et sexuelles dans des contextes de conflits armés, de déplacements massifs de population, de relégation dans des camps de refugié.es. 

En Ukraine aussi des viols et des violences sexistes sont perpétrées par l’armée russe. 

Et lorsqu’elles fuient les situations de guerre, les migrantes, en plus de toutes les autres violences, sont soumises aux viols, aux agressions sexuelles, à l’esclavage.

Nous nous battons pour les femmes du monde entier

Nous voulons une paix juste et durable partout dans le monde parce que c'est une condition indispensable pour l’émancipation des toutes les femmes et des personnes LGBTI. Pour cela, ici en France, nous devons combattre les puissances impérialistes. En tout premier lieu, nous combattons la politique du gouvernement Français qui soutient Israël, qui défend ses intérêts en soutenant des dictatures en Afrique depuis des dizaines d’années, qui asphyxie les pays pauvres par le mécanisme de la dette, qui laisse mourir les migrant.es aux frontières de l’Europe… Ce sont les intérêts des grands groupes capitalistes à travers le monde, les profits générés par les ventes d’armes, les politiques impérialistes des Etats à leur service qui sont à l’origine de ces bains de sang, de toutes ces violences contre l’humanité, contre les femmes en particulier.

Se battre ici comme ailleurs

Pour enrayer ces logiques mortifères, nous devons trouver les forces pour peser sur nos gouvernements, construire nos luttes pour qu’elles pèsent politiquement. Pour cela nous devons être extrêmement nombreuses à manifester, à dénoncer le capitalisme, le patriarcat et leurs conséquences. Pour manifester massivement le 8 mars, nous devons être en lutte et nous sortir de la contrainte du travail salarié et du travail domestique. Pour cela, il n’y a pas d’autre solution que d’être en grève.

Le 8 mars, nous devons être dans la rue, en grève, nombreuses, solidaires et déterminées, pour détruire ce système capitaliste et patriarcal qui détruit nos vies.

Nous sommes en grève…

Nous sommes en grève pour les femmes du monde entier, contre les guerres impérialistes, pour le droit des peuples à vivre en paix sur leur territoire.

Nous sommes en grève contre toutes les violences subies par les femmes et les minorisé.es de genre ici comme ailleurs. La nouvelle vague de libération de la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français résonne avec celles de toutes les femmes, dans tous les milieux. 

Nous sommes en grève pour l’accueil inconditionnel de tou.tes les migrant.es victimes de violences sexistes et sexuelles, de violences de genre, des guerres…

Nous sommes en grève contre la domination et la surexploitation que subissent les femmes et les minorisé.es de genre.

Par nos mobilisations, par la grève, nous nous attaquons à l’ordre capitaliste et patriarcal, et parce que nous sommes unies, fortes et solidaires, nous changerons la société !

Mardi 27 février 2024

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