Olivier Besancenot a fait les présentations. Assises à sa droite, hier au siège parisien du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Myriam Martin et Christine Poupin, les deux nouvelles porte-parole de la formation.
La première, 43 ans, est professeure dans un lycée professionnel à Toulouse. La seconde, 53 ans, est technicienne dans l’industrie chimique près de Rouen.
Depuis dix ans à ce poste, Besancenot passe le témoin «avec plaisir». Soulagé. Dans la direction, il participera à un «groupe de travail d’expression publique» pour transmettre les ficelles du job et va s’impliquer sur les questions internationales.
Quant à 2012, le NPA va poursuivre ses consultations (partis, associations et syndicats) pour solliciter une improbable «candidature de rassemblement anticapitaliste». Mais au final, c’est Besancenot qui devrait être à nouveau candidat.
Hier, il est intervenu pour dire «à ceux qui votent Le Pen et qui ne sont pas racistes [qu’ils] croient avoir une arme, mais la tiennent à l’envers». Une source de motivation suffisante pour retourner, une troisième fois, dans le bain de la présidentielle.