PARIS, 24 nov 2008 (AFP) -
Olivier Besancenot a estimé lundi que le PS offrait "un bien triste spectacle" avec ses déchirements et démontrait "qu'on ne peut plus compter sur lui pour faire figure d'opposition principale à la politique du gouvernement". "Les seuls qui peuvent se réjouir" de cette situation "c'est probablement la droite", a déclaré M. Besancenot sur LCI.
"C'est un bien triste spectacle pour un bien triste programme et je ne m'en félicite pas", a-t-il ajouté, jugeant que "le Parti socialiste récolte ce qu'il a semé lui-même pendant des années et des années". Le duel acharné pour la direction du PS "est un tournant définitif d'un parti qui s'est libéralisé un petit peu plus encore, institutionnalisé un petit peu plus encore, où la logique du présidentialisme fait qu'il y a des querelles de pouvoir", a expliqué le dirigeant d'extrême gauche. Selon lui, entre Ségolène Royal et Martine Aubry, les deux candidates, il n'y a que des "nuances" et "sur le fond politique c'est la même orientation".
"Le PS est en train de démontrer qu'on ne peut plus compter sur lui pour faire figure d'opposition principale à la politique du gouvernement", a poursuivi M. Besancenot.
"La construction de notre nouveau parti anticapitaliste, c'est l'espoir qu'on peut chercher à donner à tous ceux et toutes celles" qui espèrent en "une alternative politique globale face à la droite actuelle", a-t-il dit.
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