Issue d'une famille militante LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), Fanny Laurent est tombée dans la politique très jeune.
Elle s'est engagée à 16 ans dans les Jeunesses Communistes Révolutionnaires (JCR).
"Mon entrée aux JCR n'est pas liée à un combat particulier mais plus aux valeurs défendues. À savoir : antiracisme, anticapitaliste et féminisme."
Début 2000, Fanny Laurent quitte les JCR pour rejoindre Ras l'front, un réseau associatif créé dans le but de lutter contre le Front national et ses idées.
"J'ai focalisé mes efforts contre le racisme et pour la régularisation des sans-papiers. Mais j'ai vite réalisé qu'il était idiot de se concentrer sur un seul point. Je suis donc rapidement revenue vers la LCR, parti proche de mes idées et convictions."
En février 2009, la dissolution de la LCR a donné naissance au NPA.
Une opportunité pour Fanny Laurent : "Participer activement à la construction d'un nouveau parti est une expérience vraiment passionnante. Rien n'existe et tout est possible. C'est à ce moment que j'ai eu le véritable déclic pour la politique."
Aujourd'hui, Fanny Laurent est bibliothécaire à la BMI d'Épinal.
À 33 ans, la mère de famille est plus engagée que jamais dans la campagne des régionales.
Gratuité des transports en commun
Ses priorités : "garder l'argent public pour les services publics et favoriser la gratuité des transports en commun."
Pas question donc de continuer à subventionner les entreprises privées qui licencient ou délocalisent.
La campagne du NPA se veut avant tout offensive. "Nous nous adressons aux victimes du capitalisme et à tous ceux qui sont révoltés par les attaques du gouvernement. Nous voulons mener une vraie politique de défense des travailleurs et des classes populaires."
Pour ce qui est d'une alliance éventuelle au second tour, la réponse de Fanny Laurent est très claire : "Nous partons seuls au combat car nous n'avons pas réussi à trouver des bases communes dans les programmes des autres listes, en particulier sur le sujet du nucléaire." La liste NPA Lorraine, dirigée par Jean-Noël Bouet, profitera donc des élections pour soutenir les associations en lutte contre l'enfouissement des déchets radioactifs.
Nicolas LE PORT