Dans le même temps que les camarades sillonnent les routes à la recherche des parrainages des maires , la campagne politique du NPA est engagée, résolument militante… et radicale.
Nous en parlions la semaine dernière : la fête de l’Humanité (10, 11 et 12 septembre) a été, après l’université d’été du NPA fin août, un deuxième temps fort du début de la campagne présidentielle du NPA et de son candidat Philippe Poutou. Des interventions publiques qui ont été l’occasion, pour Philippe, de revenir sur les raisons qui nous ont poussés à décider de présenter une nouvelle fois, au nom du NPA, sa candidature lors de l’élection présidentielle, et sur les grands axes autour desquels va s’articuler le début de la campagne.
Au cœur des mobilisations
D’autres rendez-vous ont eu lieu en ce début septembre, avec par exemple la participation de Philippe Poutou à la manifestation organisée à Saint-Sauvant, dans la Vienne, le 5 septembre, contre les bassines, ces immenses retenues d’eau artificielles, un projet productiviste, anti-écologique, qui est rejeté par des milliers d’habitantEs, petits paysanEs, éluEs. Olivier Besancenot, porte-parole du NPA et de la campagne, est allé, le 13 septembre, apporter son soutien à la grève des salariéEs de Transdev, mobilisés contre les conséquences de l’ouverture à la concurrence dans le domaine des transports.
Ces déplacements sont pour nous des éléments essentiels d’une campagne que nous n’imaginons pas coupée des mobilisations sociales, bien au contraire. Nous savons en effet que les élections ne changeront pas la vie, et que c’est par nos luttes que nous pourrons modifier les rapports de forces et obtenir des victoires, petites et grandes. Notre campagne sera donc l’occasion de faire que les luttes s’invitent dans le débat politique, et de porter la perspective de leur nécessaire coordination, de leur indispensable convergence, contre la résignation, contre les divisions que les dominants aiment entretenir et instrumentaliser.
Un agenda qui se remplit
De prochains déplacements sont ainsi prévus pour le candidat Philippe Poutou : le 26 septembre à Rouen, à l’occasion de la manifestation commémorant le deuxième anniversaire de l’explosion de Lubrizol, catastrophe écologique couverte par des mensonges d’État ; le dimanche 3 octobre lors de la manifestation organisée à Saint-Vulbas, dans l’Ain, à proximité de la centrale du Bugey, pour exiger l’arrêt du nucléaire et défendre des mesures radicales concernant la transition énergétique ; le mardi 5 octobre à Bordeaux, lors de la journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle ; le samedi 9 octobre à Montpellier, à l’occasion du contre-sommet Afrique-France, pour défendre un anti-impérialisme sans compromission et une solidarité internationale pleine et entière ; le lundi 11 octobre à Aix-en-Provence, en soutien à notre camarade Olivier Sillam, victime de répression judiciaire en raison de ses activités syndicales…
Ces déplacements militants seront l’occasion de porter les propositions du NPA et de soutenir toutes celles et ceux qui refusent de se soumettre à l’ordre capitaliste, mais aussi d’organiser des rencontres, qu’il s’agisse de « petites » réunions dans des cafés ou de réunions publiques dans des salles. Des interventions publiques dont la liste commence elle aussi à s’allonger : le 2 octobre à Bordeaux, le 15 octobre à Mansle (16), le 19 octobre à Toulouse, le 21 octobre à Paris… Autant de dates que l’on pourra peu à peu retrouver dans les agendas en ligne sur les sites nouveaupartianticapitaliste.org et poutou2022.org.
Qu’on se le dise : la campagne est lancée et, comme l’a exprimé Philippe lors de la fête de l’Humanité : « On est là, on ne lâche rien et on va se lâcher ! »