Quelque 150 personnes selon la gendarmerie, dont l'ancien candidat à l'élection présidentielle Philippe Poutou (NPA), ont manifesté ce jeudi devant l'usine Haribo à Pont-des-Charettes, près d'Uzès, dans le Gard, en soutien à un salarié menacé de licenciement.
La direction lui reproche une "faute grave" (vol et dégradation de stock), mais le syndicat CGT, qui avait appelé à manifester, y voit une répression syndicale car le salarié menacé est membre du comité d'hygiène et sécurité de l'entreprise.
"Le fait que ce soit un salarié protégé est à dissocier totalement dans cette affaire", a déclaré à l'AFP Gilbert Bec, directeur industriel de l'entreprise, soulignant que les faits dont la direction a eu connaissance "sont graves".
"Ce salarié avait déjà fait l'objet d'une procédure disciplinaire avec mise à pied il y a quelques mois", a rappelé M. Bec, précisant que les manifestants étaient essentiellement des syndicalistes car "le personnel du site ne s'est pas mobilisé".