Le capitalisme conduit l’humanité à sa perte. Catastrophes écologiques, crises sanitaires, violences économiques, contrôle et autoritarisme contre les populations, montée du racisme, les symptômes morbides de ce système sont nombreux.
Avec Philippe Poutou, nous porterons lors de la prochaine élection présidentielle, la candidature de l’urgence à rompre avec ces logiques infernales. Loin du simple témoignage, cette campagne veut répondre aux aspirations de millions de jeunes et de travailleurs qui n’en peuvent plus de se faire avoir par les gestionnaires du système, Macron et sa clique au pouvoir, les Républicains ou socialistes qui aspirent à le remplacer, ainsi que Le Pen ou Zemmour qui veulent écraser les libertés et dégrader encore plus les conditions de vie et de travail.
« La police tue », le capitalisme aussi !
Philippe Poutou a mis en avant une vérité crue : « la police tue ». Oui elle tue, elle violente, elle mutile, notamment pour maintenir l’ordre dominant que ce soit dans les quartiers populaires ou dans les manifestations. Il y a urgence à désarmer la police qui est au contact de la population pour en finir avec les bavures dans les quartiers et pour retrouver le droit démocratique de manifester sans craindre les violences policières.
Au-delà de la police, c’est bien un système, le capitalisme, qui tue. L’approfondissement du chômage, la précarité et la pauvreté, les conditions de travail, la dégradation du système de santé, la pollution et le réchauffement climatique, les frontières tuent. Le bilan de ce système meurtrier est sans appel. Il faut de toute urgence mettre les capitalistes hors d’état de nuire !
Augmenter les salaires, baisser le temps de travail !
Pour nous, la majorité de la population, tout augmente... sauf les salaires ! L’énergie, avec notamment des prix à la pompe qui reviennent à des niveaux similaires aux débuts du mouvement des Gilets Jaunes, mais aussi les loyers, et une inflation actuellement d’environ 2 %. Les 100 balles de Castex n’y changeront pas grand-chose. La solution ? Il faut augmenter les salaires et les pensions de 400 euros pour toutes et tous, fixer le salaire minimum à 1800 euros nets d’impôts. Et si les prix continuent d’augmenter ? Il faut que les salaires augmentent dans la même proportion en les indexant sur le coût de la vie.
Et parce que nous en avons marre de perdre notre vie à la gagner, parce qu’il faut en finir avec le chômage, parce qu’il faut modifier notre façon de produire et de consommer, il y a urgence à diminuer le temps de travail. C’est possible à hauteur de 28h hebdomadaire, sans augmentation des cadences ni perte de salaire bien entendu.
Reprendre le contrôle sur nos vies
Comment financer ces mesures ? Les 50 milliards de bénéfices des sociétés françaises du CAC 40 donnent une idée de ce qui pourrait être récupéré. Le montant de la fraude fiscale rien qu’en France, avec une estimation de 80 à 100 milliards d’euros cachés dans les paradis fiscaux, nous rappelle que les capitalistes n’ont que faire de l’intérêt général. Cela nous rappelle également que les richesses que nous produisons finissent en bonne partie dans leurs poches…
Il est temps de leur reprendre ce qu’ils nous ont volé. Il est temps de reprendre le contrôle sur la marche de l’économie et de la société. Avec Philippe Poutou, rejoignez-nous pour imposer l’anticapitalisme lors de l’élection présidentielle !
Le lundi 25 octobre 2021