5 salariés d'Air France sont convoqués mercredi 2 décembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny poursuivis pour avoir pris part à l’épisode de la chemise arrachée du DRH à l'occasion de la tenue du Comté central d'Air France le 5 octobre dernier.
Bien que le gouvernement, la direction d'Air France et l'appareil judiciaire aient prévu le report de l'audience, l'intersyndicale d'Air France et de nombreux syndicats appellent à se rassembler devant le tribunal de Bobigny à partir de 12h30. D'autant plus que la Direction a commencé déjà à se faire justice elle-même : ces 5 salariés commencent à recevoir leur lettre de licenciement et que la direction refuse les "recours gracieux".
Des rassemblements sont également appelés dans de nombreuses villes en régions.
Pour la direction il s'agit de faire condamner des boucs émissaires, des salariés qui, avec des milliers d'autres défendent leurs emplois. Les seuls coupables, les seuls responsables sont la direction, les actionnaires d'Air France dont la politique ne vise qu'à faire plus de fric au détriment de l'emploi, des conditions de travail, de la sécurité.
Ces poursuites contre les salariés illustrent la réalité de l'état d'urgence : pas de pause dans la répression contre celles et ceux qui combattent les politiques patronales et gouvernementales.
Au coté des salariés, des organisations syndicales, le NPA, Olivier Besancenot et Philippe Poutou, seront présents à Bobigny.
Montreuil, le 1 décembre 2015