Le NPA a tenu son congrès du 2 au 4 février 2018 à Saint-Denis (93). Cela a été l’occasion pour les quelques 200 déléguéEs réuniEs à cette occasion de faire le point sur la situation politique et les tâches pour les anticapitalistes suite à la première année de la présidence Macron.
Les débats ont été riches des expériences des militants qui interviennent quotidiennement dans les luttes dans les entreprises, en défense des migrants, contre les grands projets inutiles ou encore contre l’extrême-droite. Fort de ses 2000 militantEs actifs-ves, le NPA entend continuer de jouer un rôle pour mettre en échec, par les mobilisations, Macron et son gouvernement au service des riches et du patronat.
Car c’est bien à ce problème qu’il nous semble impératif de répondre. Nous connaissons une offensive sans précédent qui entend remodeler en profondeur les rapports sociaux dans le pays en notre défaveur, nous, les ouvrierEs, les employéEs, les retraitéEs, les chômeurs-ses et la jeunesse. Suite à la casse du code du travail en début de mandat, le gouvernement s’en prend maintenant aux allocations chômages, au statut et aux suppressions de postes dans la fonction publique, à la sélection à l’entrée de l’Université,…
Seul un mouvement d’ensemble, unitaire, contre le gouvernement, pourra mettre en échec le président Macron. Un mouvement capable de bloquer le pays et de poser la question du contrôle de l’économie par les travailleurs et la population eux-mêmes. Voilà ce dont nous avons besoin ! La reprise des luttes dans les entreprises comme à Carrefour, dans la santé ou dans la jeunesse vont dans ce sens et nous y prendrons toute notre place.
Le congrès du NPA s’est également positionné en faveur de l’accueil des migrants, pour la régularisation de tous les sans-papiers. Le NPA s’inscrit ainsi dans la préparation de la journée internationale contre le racisme du 17 mars prochain aux côtés des migrants eux-mêmes et de l’ensemble des organisations qui préparent cette échéance.
Une première discussion s’est ouverte dans la perspective des élections européennes où le NPA défendra son programme de rupture anticapitaliste et internationaliste avec l’Union Européenne. Les modalités de notre présence comme les axes programmatiques devront être précisés d’ici l’été 2018.
Le NPA est un outil précieux au service des exploitéEs et des oppriméEs. C’est avec détermination que nous continuerons à le renforcer dans la période à venir pour faire vivre l’espoir d’un monde émancipé où nous contrôlerons collectivement les richesses et la façon d’organiser la société. Aujourd’hui plus que jamais se pose la question de rompre avec le capitalisme, d’une transformation révolutionnaire de la société.
Montreuil, le 8 février 2018