Paris connaît depuis le début de la semaine de nouveaux pics de pollution atmosphérique, après ceux enregistrés en décembre dernier. La concentration de microparticules cancérogènes atteint 100 microgrammes par mètre cube d'air depuis 3 jours, dépassant le seuil d'alerte.
Ce nouvel épisode vient prouver, si besoin était, que la crise écologique provoquée par le système capitaliste est une réalité quotidienne pour les millions de personnes qui travaillent et vivent à Paris.
Face à l'urgence, mais tardivement, la région Île-de-France vient de décider la gratuité des transports en commun jusqu'au dimanche 16 mars 2014. La diminution de 20 km/h des limitations de vitesse automobile et le détournement des camions du périphérique parisien ont été également été décidés par la préfecture.
Ces mesures sont indispensables, mais elles ne suffiront pas si elles restent temporaires et si le recours aux énergies fossiles n'est pas remis en cause.
Le NPA Paris défend la gratuité définitive des transports en commun, financée par un fonds patronal. L'utilisation massive de l'automobile pour aller au boulot est un facteur essentiel de pollution. C'est aux patrons de payer ces déplacements.
Le NPA défend également le développement de modes non polluants de transport de marchandises (assuré à 88% par la route dans la région) et des filières courtes d'approvisionnement. Cela suppose de développer les services publics, notamment le frêt SNCF et les transports fluviaux, et une agriculture biologique de proximité.
A Paris comme ailleurs, les transports et l'énergie doivent être fournis par des services publics placés sous le contrôle des usagers et des travailleurs.
Communiqué du NPA Paris, le 14 mars 2014