Le 10 décembre, après la manifestation à Nîmes contre la réforme des retraites, vers 18 heures et en pleine rue, alors que Roland était isolé et marchait rue Notre-Dame avec une camarade, la police l’a une nouvelle fois arrêté. Cette arrestation fait suite à la précédente une semaine auparavant, cassée pour absence de mandat du parquet. Roland avait alors été libéré avec une nouvelle convocation au commissariat pour le lundi suivant. Roland pour cause d'insécurité dans ce commissariat, a refusé de s'y rendre et a écrit au Procureur pour s'en expliquer en demandant le dépaysement de l'affaire. Il n'en a été tenu aucun compte ! Il a une nouvelle fois été arrêté mais avec un mandat cette fois-ci. Nous avons au pied levé organisé un rassemblement de soutien devant le commissariat. Nous n'avons pas pu y entrer et n'avons obtenu aucune information complémentaire. Ce n'est que mercredi matin que nous avons appris par la police qu'une affaire était instruite contre Roland suite à la plainte d'un policier. Celle-ci fait suite à une plainte de Roland contre ce dernier en raison, de son comportement particulièrement agressif et violent. Ils n'ont rien donc trouvé de mieux que la garde à vue contre Roland : en réalité c'est l'acharnement contre Roland et à travers lui tout le mouvement des Gilets jaunes qui est au centre de cette affaire. Nous exigeons sa libération immédiate ! Nîmes, le 11 décembre 2019.