Sur la question des réfugiéEs il propose de répartir « l'effort », mais en visant à développer au plus près des pays de départ, des camps de réfugiéEs pour limiter l'exode. Une posture humanitaire qui ne saurait masquer la réalité d'une politique faite de répression, d'expulsions.
Rejetant toute responsabilité des états impérialistes, dont la France, dans cet état du monde, l'essentiel de sa politique repose en fait sur la lutte contre le terrorisme en France avec le maintien de Vigipirate, la loi sur le renseignement, etc. En annonçant des vols de reconnaissance au dessus de la Syrie, il envisage même de renforcer la politique guerrière de la France, en plus de l'intervention en Irak et dans divers pays d'Afrique.
Sur la conférence sur le climat, aucun engagement si ce n'est d'attendre que tous les pays, via l'ONU se mettent d'accord sur le financement.
Enfin, sur les questions économiques, sociales, le cap est maintenu : baisse des « charges » sociales, maintien du CICE, rendre lisible le Code du travail, c'est-à-dire l'adapter pour le plus grand bénéfice des entreprises, du patronat.
Au total, au-delà des larmes de crocodiles du début de l'intervention, Hollande maintien le cap tant sur le plan international en justifiant intervention impérialiste d'un coté et exonération de toute responsabilité des états colonialistes et impérialistes de l'autre, que sur le plan national en poursuivant les cadeaux au patronat et les reculs sociaux.
Contre l'attachement réaffirmé au dialogue social pour mettre en œuvre cette politique, nous réaffirmons notre volonté d'engager la mobilisation dès cette rentrée contre la régression sociale, pour l'ouverture des frontières, l'accueil de toutes et tous les réfugiéEs.