Mercredi 18 décembre, l'une des porte-paroles du Collectif Inter-organisations Palestine du Loir-et-Cher était convoquée et placée en garde-à-vue pour apologie du terrorisme.
Ce cas est loin d'être isolé, depuis un an, les convocations par la police des militantEs solidaires du peuple palestinien se multiplient partout en France, souvent sous des prétextes délirants. Dans un contexte où un génocide est en cours, l'accusation d’apologie du terrorisme est un outil d’instrumentalisation politique qui vise à criminaliser le mouvement de solidarité. Les moyens de l'antiterrorisme sont très largement dévoyés pour mener une répression politique et museler la liberté d'expression militante.
Cette convocation fait suite à un arrêté du préfet du Loir-et-Cher qui avait voulu interdire une manifestation de l'Inter-organisation Palestine 41, arrêté qui avait été annulé, le tribunal jugeant qu'un an de manifestations depuis le début du massacre en Palestine n'avait pas engendré le moindre trouble à l'ordre public et donc qu'il n'était pas nécessaire d'interdire cette manifestation pour la Palestine.
Nous réaffirmons de notre solidarité et de notre soutien à toutes et tous les militantEs poursuiviEs et condamnéEs pour leur solidarité avec le peuple palestinien et exigeons l'arrêt des poursuites.
Montreuil, le 23 décembre 2024