Tant mieux pour les 111 ex salarié(e)s qui vont toucher une prime. Mais rappelons nous qu’en 2013, année de la fermeture du site, l’usine comptait de 280 à 450 salarié(e)s pour la pleine saison.
Mais alors, quand n’est-il des intérimaires, des CDD, des jeunes CDI ? Quelles répercussions pour le territoire ?
De nombreuses femmes et hommes ont vécu des moments extrêmement difficiles voir dramatiques, jeté(e)s à la précarité par un groupe qui explosait les bénéfices.
Nous nous sommes battus jours et nuits aux côtés des salarié(e)s et de tous ceux qui voulaient imposer le maintien de l’emploi au pays. Hélas, ce ne fut pas le cas de tout le monde.
Certains, dès le début du combat, se positionnaient déjà pour obtenir un plan social intéressant. Ils avaient d’ailleurs suivi la direction donnée par Richard Ferrand alors député PS.
Désolé mais pour nous, quand une entreprise enregistre plus de 500 millions de bénéfice et, pour gagner encore plus, délocalise en Pologne pour satisfaire les actionnaires, payer des primes à une partie du personnel est une très bonne affaire.
À quand une loi interdisant les licenciements dans les entreprises faisant d’énormes bénéfices ? À quand une loi imposant la restitution de l’argent public perçu par ces groupes aux méthodes de voyoux ? En tous cas pas avec le gouvernement Macron/Ferrand dont le logiciel est resté bloqué sur l’ultra libéralisme et le productivisme.
Matthieu Guillemot, porte-parole du NPA Kreiz Breizh