Il est des semaines où l’État ne fait pas que défendre sa police qui tue et mutile, réprime et humilie. Il donne aussi un coup de main aux copains-patrons qui licencient.
Ainsi, pendant que le ministre Gérald Darmanin déclare son amour à la police et annonce porter plainte contre notre camarade Philippe Poutou qui n’a fait qu’énoncer des faits et une vérité, les patrons de PPG, fabricant de mastic pour l’industrie, engraissés de 10 millions d’euros de bénéfices en 2019, se sont vus offrir un petit cadeau par l’État : jeudi 14 octobre, ce dernier a homologué le plan de licenciement des 208 salariéEs de Bezons qui, depuis un an, se battent bec et ongles et avaient déjà obtenu par deux fois la non-homologation de ce qu’on appelle Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dans le jargon patronal.
On a beau nous dire que sur les lignes de comptes, les 11 300 milliards d’euros des Pandora papers et les 60 milliards de bénéfices du CAC40 n’ont rien à voir, il n’en reste pas moins que les capitalistes volent le fruit des richesses produites par des travailleuses et travailleurs, sacrifiés sur l’autel des profits.
Mais les « PPG », comme les « TUI » avant elles et eux gardent la tête haute. Leur bras de fer continue pour l’annulation de ce plan de licenciements mais aussi pour la coordination de toutes les boîtes qui résistent.
Nous serons à leurs côtés, dans la rue, le 27 novembre, à la manifestation pour l’interdiction des licenciements et de suppressions de postes décidée le 2 octobre lors de la réunion nationale de coordination de la lutte contre les licenciements.
Montreuil, le 16 octobre 2021