Dans un contexte particulièrement hostile et alarmant, entre chasse aux étranger-es qui continue, loi islamophobe sur le « séparatisme », polémique sur « l’islamo-gauchisme » menée tambour battant par le gouvernement, nos organisations saluent les mobilisations qui se font jour pour construire les nécessaires ripostes et résistances antiracistes.
Aujourd’hui, les premières victimes du racisme d’État ce sont la jeunesse et les travailleurs et travailleuses sans-papiers, les populations des quartiers populaires notamment celles immigrées ou issues de l’immigration, les habitant·es des bidonvilles, les personnes de confession musulmane ou assignées comme telles…
Tous les racismes sont des puissants facteurs de division des classes populaires.
Nous appelons à construire et à renforcer activement ces ripostes et résistances antiracistes, dans la société, dans nos quartiers, sur nos lieux de travail.
Nous appelons à prendre part à la manifestation du 20 mars contre le racisme et les violences policières appelée par les collectifs de familles de victimes, la Marche des solidarités et les collectifs de sans-papiers.
Nous appelons à la journée de mobilisation du 21 mars contre l’islamophobie impulsée par le Front contre l’islamophobie.
Nous appelons par ailleurs à prendre part à toutes les mobilisations de solidarité avec les jeunes étranger·es isolé·es menacé·es d’expulsion, à toutes les mobilisations dénonçant la construction de nouveaux Centre de rétentions administratives (à Orléans le 27 mars, à Lyon le 10 avril).
NPA, PEPS, UCL, le 18 mars 2021