Ce jeudi 30 janvier, des opposant-e-s non violent-e-s à la réforme des retraites ont participé à la cérémonie des vœux d’Alain Fontanel, candidat LREM aux élections municipales de Strasbourg. Au cours de son intervention, une question lui a été adressée concernant la réforme des retraites. Sa réponse a été de faire expulser de manière extrêmement violente par ses agents de la société Prestige Sécurité les militant-e-s présent-e-s dans la salle… La police est arrivée en nombre et a interpellé arbitrairement trois camarades qui ont été placé en garde à vue, les vigiles auteurs des agressions n’ayant pas été inquiétés.
Cela confirme la dérive sécuritaire du pouvoir en place qui, pour faire passer ses réformes, n’hésite pas à criminaliser les mouvements sociaux et à les réprimer à coups de matraques, de gaz lacrymogènes, de LBD et chez le candidat Fontanel de coups de poings…
Une telle pression ne nous empêchera pas, n’en déplaise à M. Fontanel, grand donneur de leçon en terme de respect de la démocratie, de continuer à l’interpeler et à combattre cette réforme des retraites désapprouvée aujourd’hui par une majorité de la population, tout comme de continuer à dénoncer ces comportements qui portent gravement atteinte à la liberté d’expression. Le NPA demande l’arrêt des poursuites contre les trois camarades manifestants mis en garde à vue hier soir et relâché en début d’après-midi.
Strasbourg et Montreuil le vendredi 31 janvier 2020