C’est malheureusement sans surprise que nous enregistrons la nouvelle hausse du chômage reconnue par le Ministère de l’emploi. La fameuse « inversion de la courbe du chômage » revendiquée depuis des mois par Hollande, Sapin ou Montebourg est encore remise à plus tard. Une preuve de plus que le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en vigueur depuis janvier 2013 ne contraint absolument pas les patrons à embaucher ou à arrêter les suppressions de postes de travail. Pendant ce temps les plans de licenciements ne connaissent pas de répit. Et derrière les chiffres, ce sont des millions de personnes dont les vies sont détruites par la perte d’emploi, la perte de leur seul moyen de vivre. Qui peut croire que le pacte de responsabilité en discussion à partir de vendredi donnera de meilleurs résultats ? Les seules mesures efficaces, ce sont l'interdiction des licenciements et le partage du temps de travail sans perte de salaire. De nouveaux cadeaux au patronat, de nouvelles attaques contre les services publics sont les seules promesses que tient le gouvernement. Le pacte de responsabilité n’est ni amendable, ni négociable. C’est dans la rue le 27 février au coté des chômeurs, le 8 mars pour les droits des femmes et le 18 mars contre la pacte MEDEF-gouvernement et lors du week-end de riposte de gauche unitaire qui se prépare que nous appelons à combattre cette politique qui aggrave la chômage et la misère.
Montreuil, le 26 février 2014