Après la “confiance” obtenue de justesse sur son pacte de responsabilité, le gouvernement passe aux travaux pratiques : première étape la loi de financement de la Sécurité sociale présentée aujourd'hui.
Malgré les coupes sombres imposées aux retraites, aux soins, aux prestations familiales, le prétendu “déficit” se creuse, et devrait s'accroître en 2015. Le “retour à l'équilibre” est à nouveau reporté... à 2017.
Mais qui sont donc les responsables de cette situation ?
Ils ont pour nom : Gattaz et le MEDEF, qui en licenciant et en supprimant des emplois pour défendre leurs profits réduisent le nombre de salariés et donc les ressources de la Sécu, tout en agitant le chiffon d'un million d'emplois.
Ils ont pour nom Hollande, Valls et son gouvernement, qui “baissent le coût du travail” en exonérant les patrons de 30 milliards supplémentaires de cotisations sociales chaque année, creusant d'autant le “trou” de la Sécu.
Pour compenser les cadeaux faits au patronat, ce gouvernement comme ses prédécesseurs, n'a d'autre solution que de s'en prendre aux dépenses de santé, et en particulier à l'Hôpital, aux retraites, “gelées” pour un an et demi, aux prestations familiales, une nouvelles fois “rabotées”.
Au bout du compte, leur objectif, celui du pacte de responsabilité c'est la liquidation pure et simple de la Sécurité sociale.
Seul un vaste mouvement de toutes celles et ceux qui ne supportent plus cette politique peut arrêter la spirale sans fin de l'austérité et de la casse des acquis sociaux. Il faut dès aujourd'hui le préparer.
C'est dans cet esprit que le NPA appelle à participer à la journée nationale de grève et de manifestation du 16 Octobre initiée par la CGT.
Montreuil, le 29 septembre 2014