À l’instar du collectif national « Tour de France pour la santé publique » qui regroupe plus de 70 associations, syndicats, partis et collectifs d’usagers, et son antenne finistérienne, le NPA appelle à rejoindre la manifestation de demain, samedi 30 septembre (11h devant la préfecture de Quimper) en défense des urgences de l’hôpital de Carhaix.
Depuis le début de l’année, de nouvelles menaces pèsent sur l’établissement indispensable à la population. Tous les autres hôpitaux sont à au moins une heure de route. Cet été, par manque de personnel, les urgences étaient fermées comme dans beaucoup d’hôpitaux. Le 6 août, les directrices du CHRU et de l’ARS, sous la pression des représentants syndicaux, des élus, du comité de défense et du comité de vigilance, ont déclaré la réouverture totale des urgences le 1er septembre. Quelques jours plus tard, la fermeture durant la nuit était annoncée. Le 4 septembre à 18h30, plus de 2 000 personnes étaient rassemblées devant les urgences pour exiger leur réouverture 24h/24 et 7j/7. Depuis, le bras de fer continue, malgré des réunions stériles.
C’est l’ensemble de notre système qui est au bord de la catastrophe. Ainsi le projet de loi de financement « étatisé » de la Sécurité sociale (PLFSS 2024) est notoirement insuffisant, une nouvelle fois placé sous le signe de l’austérité, et du mépris des patientEs et des personnels de santé.
C’est aussi ce que dénoncera le NPA demain à Quimper, en présence de Philippe Poutou, ancien candidat à l’élection présidentielle. Nous serons nombreuses et nombreux pour refuser la politique de casse de notre système de santé et de notre Sécurité sociale : urgences et maternités de proximité sacrifiées, le 15 en surchauffe, usagerEs des EPHAD maltraités par manque de moyens, personnels du médico-social et du social en burn-out… Carton rouge !
Montreuil, le 29 septembre 2023