Châteauroux. La situation de la famille roumaine réfugiée dans la clinique Montaigne, ne laisse pas insensible le NPA qui lance un appel à la solidarité.
Il n'y a ni eau, ni électricité. Il leur faut de l'eau, de la nourriture, des vêtements pour les enfants, de l'argent… Il est urgent de se mobiliser. Du côté du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), on n'accepte pas du tout la situation de la famille roumaine réfugiée dans la clinique Montaigne (NR du 23 juillet).
" Nous avons lancé un appel à la solidarité "
« Nous sommes allés les rencontrer. Depuis hier soir, nous avons lancé un appel à la solidarité, explique Gérald Prévot, porte-parole du NPA de l'Indre. Il y a des enfants, une femme enceinte de trois mois. Elle a une infection, elle ne sait pas quoi faire de son ordonnance. Ce sont des conditions de vie déplorables, nous sommes d'accord avec le préfet. Mais, pour nous, la solution n'est pas l'expulsion. Nous serons présents pour l'empêcher. Ils veulent vivre décemment. La seule solution, c'est la régularisation. Les enfants sont scolarisés à Châteauroux ; les papas cherchent un travail. Il n'y a pas de raison pour qu'ils ne soient pas régularisés. » Le problème, pour le NPA, c'est que l'appel à la régularisation lancé cette semaine n'a pas été suivi. « Nous voulons mobiliser toutes les organisations associatives, syndicales et politiques. Mais, jusqu'à présent, c'est le calme plat. » En attendant, cette famille qui ne veut aller ni dans d'autres grandes villes françaises, ni retourner en Roumanie, continue à vivre sans eau, sans électricité et sans toilettes.
Les personnes désirant participer au mouvement de solidarité en faveur de la famille roumaine peuvent se faire connaître : indrenouveauparti@yahoo.fr