Dans un communiqué intitulé «Le traité européen d'austérité et Richard Ferrand: oui, point barre», le NPA Kreiz-Breizh s'en prend au député socialiste Richard Ferrand au sujet du vote du pacte budgétaire. «Que Richard Ferrand arrête de se noyer dans des explications fumeuses et peu crédibles pour son vote à l'Assemblée nationale en faveur du pacte budgétaire. Il est où le Richard Ferrand qui s'opposait, à juste titre, en 2005 au traité constitutionnel? Devrait-on conclure qu'un conseiller général devenant député revêt le costume du bon petit soldat obéissant? Bravo les convictions. En votant oui, Richard Ferrand cautionne et accepte que la crise doive être payée par les salariés, les chômeurs, les retraités, bref par tous ceux qui n'ont aucune responsabilité dans les désordres du capitalisme. Oui, une autre Europe est nécessaire. Elle passe par le rejet du traité d'austérité et par des mouvements sociaux et politiques capables d'imposer des mesures anticapitalistiques, le partage des richesses et du temps de travail, l'annulation de la dette, la réquisition des banques dans un service public. Nous espérons que bientôt la rue ira de l'avant pour lui rappeler «son oui de marche arrière». En conclusion, Richard Ferrand et ses collègues sociaux-démocrates, en votant oui au pacte budgétaire, ont voté pour une austérité permanente. Merci, on s'en souviendra».