Les militantes et les militants des comités du NPA de Vitry, Choisy le Roi, Thiais, Créteil et du grand est du Val-de-Marne soutiennent les candidatures de la NUPES dans les 1ère, 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e et 10e circonscriptions du Val de Marne présentées par Thierry Guintrand, Clémence Guetté, Louis Boyard, Mirabelle Lemaire, Julien Léger, Rachel Kéké, Erik Pagès et Mathilde Panot. Sur la deuxième circonscription, le NPA regrette qu’il n’y ait pas eu d’accord entre les deux candidatures de Salika Amara et de Clémence Guetté.
Nous le faisons malgré les désaccords que nous avons exprimés après un processus de négociations au niveau national avec la France Insoumise, en raison, notamment de la présence de forces politiques, principalement le Parti socialiste, qui ont soutenu et mis en œuvre des politiques néolibérales, dont Macron n’est que l’avatar et le successeur.
Nous le faisons parce qu'il est urgent de faire perdre l'extrême droite et la droite extrême, parce qu'il est urgent de lutter contre les politiques néolibérales et autoritaires de Macron qui n'a d'autre projet que de nous précariser davantage.
Les militant.e.s de LFI, du PC, de plusieurs syndicats ont été et sont avec nous dans les mouvements sociaux, contre les réformes des retraites, contre les violences policières, contre la casse du code du travail, etc., autant de contre- réformes largement à l’œuvre sous Sarkozy puis Hollande. Nous poursuivons notre combat à leurs côtés, pour obtenir la retraite à 60 ans pour toutes et tous à taux plein, le SMIC à 1800 € net, pour sauver le climat, pour l’égalité des droits hommes / femmes / LGBTIQ+, entre autres.
Nous ne dérogeons pas à nos convictions révolutionnaires que nous continuons de défendre. Nous pensons que les luttes sociales sont indispensables pour contrer les projets mortifères des partis de droite et d’extrême droite. Nous sommes persuadés que la bourgeoisie fera tout pour bloquer les décisions qui iront dans le sens des intérêts des salarié.e.s, des jeunes et des retraité.e.s. Elle le fera en utilisant les institutions, sa domination économique et financière, voire en utilisant des bandes armées pour créer le chaos. Une divergence importante que nous avons avec la NUPES porte justement sur la nécessité de se préparer à cet affrontement et de le mener jusqu'au bout.
L’exemple de l’Union Européenne qui a mis à genoux le peuple grec sous le gouvernement de Syriza en est une illustration qui devrait nous alerter. Il s’agissait pour l’UE d’écraser le peuple grec pour montrer aux autres peuples européens non seulement qu’il n’y a pas d’alternative au néolibéralisme mais que tout peuple qui voudrait s’en affranchir serait durement puni et sanctionné.
Seule la convergence des luttes dans une perspective de rupture avec le capitalisme, de socialisation des moyens de production et d’échange, de l’énergie, de la santé, etc. peut préserver notre environnement et permettre à tous et toutes d’avoir une vie digne. C’est pour cela que le NPA considère qu’un programme qui ambitionne de rompre avec le néolibéralisme ne doit semer aucune illusion sur l’ampleur des défis qui nous attendent même en cas de victoire électorale. Assurer l’avenir, c’est d’abord préparer et organiser les luttes pour mettre en œuvre les propositions sociales nécessaires. Car si la NUPES veut respecter les engagements pris lors de cette campagne électorale, le plus dur sera devant nous.
Mais pour le NPA, une victoire de la NUPES aux élections législative sera un bol d’air bienvenu. La dynamique issue de la présidentielle montre que les salarié.e.s, les jeunes, les chômeur-ses, les retraité.e.s, ont soif de changement et de justice sociale. Elle peut se communiquer aux luttes. C’est le sens de notre soutien et de notre volonté d’y participer, ensemble.
Le 22 mai 2022