PARIS, 30 oct 2009 (AFP) - Olivier Besancenot (NPA) a salué vendredi le renvoi de Jacques Chirac devant la justice, tout en souhaitant que le "procès de Supermenteur" soit aussi celui de "l'immunité présidentielle". Jacques Chirac a été renvoyé vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris - une première pour un ancien président de la République - pour une affaire d'emplois de complaisance lorsqu'il était maire de Paris. Pour M. Besancenot, interrogé par l'AFP, "on attend que le procès de Jacques Chirac ne soit pas uniquement le procès de +Supermenteur+ (la marionnette de l'ex-président dans les Guignols, ndlr) mais aussi le procès de l'immunité présidentielle". La décision de la juge Xavière Simeoni "va dans le bon sens", a-t-il expliqué. Elle "donne l'espoir que le scandale des emplois fictifs puisse enfin aboutir" et "l'espoir d'une première brèche du système de l'immunité présidentielle", a-t-il ajouté. Il faut que les présidents de la République, "que ce soit Jacques Chirac ou l'actuel président (Nicolas Sarkozy)", puissent être "jugés en temps et en heure, comme tout un chacun", a ajouté le porte-parole du NPA. jud/pz/luc