Il faut le redire haut et fort : cette infection n’est pas une « grippette »
La vaccination est une arme décisive pour en finir avec le Covid-19. L'épidémie a déjà fait 1,8 millions de mortEs dans le monde, 66 000 rien qu’en France, avec probablement seulement 10 % de la population touchée. Sans vaccination le nombre de décès serait bien plus important, car faut que plus de 60 % de la population contracte la maladie pour obtenir l’immunité collective. Sans parler de l’espoir de revivre, d’en finir avec les couvre-feux qui réduisent nos vies à la production des profits.
Non, on ne sortira pas de la crise sociale sans sortir de la crise sanitaire
Plus la crise sanitaire dure, plus les catastrophes sociales se multiplient : faillites, licenciements, précarité. Les pays comme les USA ou le Royaume-Uni, qui ont prétendu « sauver l’économie » en ignorant le virus, ont été victimes à la fois du désastre sanitaire et du désastre social.
Oui, la balance bénéfice-risques est en faveur des vaccins
Depuis les essais cliniques, plusieurs millions de personnes ont été vaccinées avec les deux vaccins agréés par l’Agence européenne du médicament. Une couverture très efficace, aucun décès, mais seulement quelques très rares chocs allergiques, autour de un pour cent mille vaccinéEs. S’il y a nécessité d’un questionnaire avant vaccination, notamment pour les patientEs allergiques au polyéthylène glycol, les bénéfices de la vaccination sont donc très largement supérieurs aux risques potentiels.
Oui, la vaccination est trop sérieuse pour la laisser aux mains des intérêts privés, de politiciens et « d’experts » souvent sous influence
La plupart de celles et ceux qui hésitent ou refusent de se faire vacciner ne sont pas des « anti-vaccins », mais ils n’ont confiance ni dans la paroles des laboratoires pharmaceutiques, ni dans celles des politiques et ils ont de bonnes raisons. Les scandales du Médiator ou de la Dépakine, les choix guidés par les profits des laboratoires sont dans tous les esprits ainsi que les mensonges des « experts » sous influence.
La conception et la production en quelques mois de nouveaux vaccins inquiètent : la transparence et la fiabilité des informations doit être garantie. La solution n’est pas pour autant le refus de la vaccination, mais la réquisition et la mise sous contrôle de l’industrie pharmaceutique :
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Pas de profits sur la vie humaine, l’industrie pharmaceutique doit être un bien public : expropriation des actionnaires des laboratoires ;
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Mise à disposition gratuite des vaccins dans tous les pays ;
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Contrôle par la population des informations et de la politique de vaccination avec la participation d’experts indépendants.