Masques, tests, vaccins : ils auront tout raté !
Après les masques et les tests, c’est maintenant la vaccination que Macron et les siens sont incapables de mettre en œuvre dans de bonnes conditions.
En ce début d’année la vague de l’épidémie remonte, plus lente mais plus meurtrière que la première. Le second confinement n’a pas empêché le maintien des contaminations à un haut niveau. La période froide et humide, l’apparition d’une nouvelle souche plus contagieuse au Royaume-Uni qui s’étend en Europe, les regroupements familiaux de fin d’année font prévoir une accélération de la circulation du virus dans les semaines qui viennent.
Dans plusieurs régions les services hospitaliers sont à nouveau débordés ou proches de la saturation. Le pouvoir est une nouvelle fois incapable de faire face. Ce sont toujours les mêmes qui paient le plus lourd tribut : les personnes âgées, les personnels de santé, les salariEs les plus exposéEs.
Des confinements et des couvre-feux de moins en moins tolérés et efficaces
Incapables d’agir sur le plan sanitaire, Macron, Castex, Véran ne savent faire qu’une chose : appuyer sur les boutons « confinement/déconfinement », « couvre-feu », « attestations », « sanctions », « fermetures des lieux de loisirs et de culture ». Acceptées au printemps, comme un pis-aller, ces mesures deviennent insupportables dans la durée, et de moins en moins efficaces.
Les champions de lenteur de la vaccination !
Alors que des vaccins, dont l’efficacité est largement démontrée, commencent à être disponibles et permettent d’entrevoir la sortie du tunnel, le pouvoir est en haut du podium de la lenteur de la vaccination. Une nouvelle fois Macron parle, mais « l’intendance » ne suit pas. La dénonciation de la « bureaucratie » a bon dos. La réalité est qu’à force de détruire le service public, de s’appuyer sur des « agences » ou des associations sans moyens ou sur des acteurs privés comme le cabinet américain « Mc Kinsay » c’est le cafouillage et l’impuissance. Ce que révèle la lenteur de la vaccination c’est l’incapacité de ce gouvernement de convaincre de sa nécessité et d’imposer des décisions de manière autoritaire et sans en débattre avec la population.
Pour la santé, c’est toujours l’austérité
A l’hôpital, dans les EHPAD les grandes promesses pour le système de santé, ont été oubliées. Des collègues, fatiguéEs et écœuréEs s’en vont. Ils/elles ne sont pas remplacés. Les budgets d’austérité, l’absence de recrutement significatif, les restructurations accompagnées de fermetures de lits et de service continuent. L’hôpital reste aux mains des gestionnaires pour serrer la vis de l’austérité et imposer le « management » du privé. Loin de changer de cap, l’exécutif poursuit dans la même direction.
Agir collectivement
Impossible de compter sur ceux qui nous gouvernent pour prendre les bonnes décisions, donner les moyens à l’hôpital, se protéger, accélérer la vaccination. La seule voie efficace pour sortir de la crise sanitaire et sociale est celle de l’action collective, et de la mobilisation, c’est de prendre nos affaires en main et de nous mobiliser ensemble pour imposer NOS solutions :
- des moyens pour l’hôpital ;
- des gestes barrière, la recherche rapide des personnes contaminées et leur isolement, mis en œuvre avec la population ;
- Un système de vaccination sûr et bien organisé.
Pour cela pas d’autres voies que de reprendre le chemin de la mobilisation, à partir des dates proposées comme le 21 janvier où syndicats et collectifs de la santé et du secteur social appellent à une journée d’action unitaire, et d’agir en commun avec les autres secteurs de la société victimes de la crise, contre les licenciements, les fermetures d’entreprises, la précarité, les atteintes à nos libertés au nom de « l’urgence sanitaire ».
C’est mobiliséEs ensemble et solidaires que nous sortirons de cette crise.