PARIS, 7 nov 2010 (AFP) - Olivier Besancenot (Nouveau Part anti-capitaliste, NPA) a suggéré dimanche d'organiser lors de la promulgation de la réforme des retraites, prévue mi-novembre, une "grande manifestation nationale à Paris" et a également préconisé une grève générale. Interrogé à la veille de la réunion de l'intersyndicale sur la stratégie à suivre dorénavant, il a estimé que "le minimum syndical que l'on pourrait attendre de l'intersyndicale demain, ce serait par exemple qu'au moment de la promulgation de la loi, il y ait une nouvelle journée d'action et de grève avec (...) cette fois-ci une manifestation nationale" à Paris, "parce que jusqu'à présent, on a fait des manifs décentralisées". "Il y a des potentialités pour rebondir". "La force du nombre reste le moyen de faire reculer le gouvernement". "On n'a pas baissé les bras et la mobilisation n'est pas terminée", a ajouté le porte-parole du NPA. "S'il est vrai qu'il y avait moins de monde dans la rue hier (samedi) c'est aussi parce qu'on a moins de perspective d'action crédible". A la question de savoir s'il aurait fallu une grève générale contre le projet de réforme des retraites, M. Besancenot a répondu: "Il aurait fallu et il faudra toujours en passer par là" et "on n'est pas passé loin" en octobre. "Si ça s'est présenté une fois, ça pourrait se présenter une deuxième". Lui-même a repris le travail en début de semaine parce que "trois semaines de grève ça fait mal à la paye" car, a-t-il précisé, "pour contredire le discours du gouvernement, quand on fait grève on n'est pas payé même dans le secteur public". Jeudi soir, l'intersyndicale a fixé un nouveau "rendez-vous" de mobilisation dans la semaine du 22 au 26 novembre, dont les modalités doivent être définies lundi. rhl/frd/ei