Pour la victoire des UkrainienEs contre l’agression impérialiste russe, pour la fin de l’apartheid dont sont victimes les PalestinienEs, pour que vive la lutte du peuple iranien contre la théocratie, solidarité internationale ! Contre les politiques austéritaires, défendons les services publics, en particulier nos systèmes de santé, d’éducation, d’assurance chômage et de retraite ! Contre la vie chère, imposons l’augmentation et l’indexation des salaires sur les prix ! Contre les réactionnaires racistes, masculinistes, homophobes et transphobes, approfondissons le wokisme. Contre le cours autoritaire du pouvoir et son cortège de répressions, désarmons la police, abrogeons les lois racistes et sécuritaires ! Contre les grands projets inutiles, imposés et écocidaires comme les méga-bassines, pour un l’écoterrorisme festif ! Contre les grands évènements inutiles, imposés et écocidaires, mais aussi dispendieux et batis sur la corruption comme les jeux Olympiques, et parfois même meurtriers comme la coupe du Monde au Qatar.
2023 sera à n’en pas douter une année où les raisons de se révolter et de lutter seront encore plus évidentes et pressantes qu’en 2022 ! Mais pour inverser le rapport de forces, nous aurons besoin d’unité et de radicalité tout à la fois. Partis, syndicats, associations et collectifs écologistes, antiracistes, féministes, LGBTI : nous avons besoin d’un front commun et durable de notre classe, articulant mobilisations de rue et batailles idéologiques, en particulier contre l’extrême droite. De ce front et des luttes de notre classe pourrait alors émerger une large force politique anticapitaliste, antifasciste, féministe, écologiste et internationaliste, pour la transformation révolutionnaire de la société.
Pour que le NPA tienne sa place dans cette perspective, disons-le : il faut aussi de l’argent. Les cotisations de nos militantEs constituent environ 75 % de nos ressources. Les dons sont donc vitaux pour combler les 25 % restants. Se battre, dans la rue et dans les urnes, coûte de l’argent.
Il faut imprimer notre journal, nos tracts, affiches, autocollants et banderoles. Il faut payer les loyers, taxes et assurances sur nos locaux. Il faut rembourser des voyages à nos militantEs. Il faut rémunérer quelques permanentEs pour des tâches clés. Il faut louer des salles pour nos meetings. Il faut régler les honoraires de notre expert comptable et de nos commissaires aux comptes. Il faut acheter des fournitures et consommables divers. Il faut soutenir notre société de presse et notre librairie. Il faut parfois payer des frais de justice. Quant aux élections, le mode de financement particulier de la présidentielle ne doit pas faire oublier que les autres scrutins sont beaucoup plus restrictifs. Il ne suffit pas d’être officiellement candidat pour bénéficier d’un remboursement minimal des frais de campagne.
Ces petites et grandes dépenses forment un tout : notre budget. Nous avons besoin de vous. Pour une gauche de combat, soutenez le NPA !