Le 15 février, alors que les urgences parisiennes étaient toutes saturées, une patiente est décédée dans la zone d’attente des urgences de l’hôpital Cochin. Plus de 6 heures après son arrivée, elle a été retrouvée morte dans son fauteuil à 23h au milieu des autres patients.
Ce temps d’attente interminables dans les urgences - saturées à plus de 200% - ne pouvait que donner un tel drame. La surmortalité liée à cette longue attente aux urgences est une réalité, aggravée à Paris par le démantèlement en cours de l’Hôtel-Dieu, dont les urgences étaient vides le 15 février, et auraient très bien pu accueillir et soigner rapidement cette patiente et bien d’autres !
« Faut-il attendre un mort pour agir ? » Telle était la question posée à Martin Hirsch par le comité de soutien de l’Hôtel-Dieu le 30 octobre dernier.
Le NPA-Paris considère que la réouverture immédiate des urgences de l’Hôtel-Dieu est indispensable. Il faut redonner à tous les hôpitaux parisiens les moyens nécessaires pour un accueil et une prise en charge dignes des patients. Il dénonce cette gestion cynique et cette politique de fermeture des hôpitaux et de casse du service public de santé, cette logique de profit qui met clairement notre santé et nos vies en danger.
Communiqué du NPA-Paris, le 20 février 2014