Valls et son gouvernement, valets serviles du MEDEF, s’enfoncent dans la plus abjecte des politiques. Après plusieurs mois de mobilisations, de grève, de rejet massif de la population d’une loi pro-patronale odieuse, après la manifestation regroupant des centaines de milliers de grévistes, ils ne trouvent rien de mieux à déclarer qu’« au vu des violences commises pendant la manifestation parisienne du 14 juin, la CGT ne doit plus appeler à de telles initiatives »/ Et ils rajoutent qu’une interdiction de manifester serait envisageable… Le mouvement, les organisations politiques, les syndicats ne doivent pas accepter cette provocation.
Si on suivait leur logique il faudrait interdire les matchs de foot pendant l’euro ! Mais il semble que les hooligans leurs posent moins de problèmes que les « casseurs » qu’ils dénoncent !
De nombreuses photos et vidéos prouvent que les violences policières sont quotidiennes depuis trois mois, contre des syndicalistes, des travailleurs, des jeunes, qui ne font qu’exercer leurs droits de manifester. Pire, bien souvent des policiers en civils vont provoquer les violences, bien utiles au gouvernement pour tenter de discréditer la mobilisation.
Quant à l’indignation de Valls, Touraine et compagnie devant les vitres cassées de l’Hôpital Necker, il semble bon de rappeler que les premiers casseurs de l’hôpital public aujourd’hui ce sont eux ! Qui supprime 22 000 postes ? Ferme des hôpitaux de proximité et des maternités ? Supprime des milliers de lits ? Pas des groupes de quelques dizaines d’individus cagoulés mais bien le Parti Socialiste au gouvernement !
Le pouvoir a perdu toute légitimité, il doit dégager, c’est à la rue de gouverner.