Malgré une répression policière brutale le directeur de l'EPSM de Caen et l'Agence Régionale de Santé (ARS) viennent d'essuyer un nouvel échec. Le plan d'austérité qu'ils tentaient pour la deuxième fois de faire adopter en force avant la fin de l'année ne passera pas. En juin, la direction et l'ARS avaient déjà dû retirer leur projet face à une mobilisation déterminée ;
A quelques jours de la fin de l'année, elles ont voulu "repasser le plat", et confrontées à la détermination des salariés,
Le jeudi 19 décembre, elles ont fait intervenir brutalement la police pour déloger les grévistes qui bloquaient les admissions.
Mal leur en a pris : le directeur s'est une nouvelle fois trouvé isolé avec contre lui, médecins et personnel. Le plan de sera pas adopté avant la fin de l'année. Le personnel qui a suspendu son action l'attend de pied ferme pour 2014.
Après l'hôpital Tenon à Paris, c'est la deuxième fois en quelques semaines qu'un Préfet autorise la police à intervenir, de manière particulièrement musclée, dans un établissement hospitalier.
Les flics de Valls ne sont que le bras armé de la politique d’austérité de Hollande Ayrault Touraine pour imposer les 450 millions d’économies supplémentaires aux hôpitaux décidés pour 2014.
La NPA dénonce la répression policière contre les salariés de l'EPSM de Caen.
Il salue la nouvelle victoire qu'ils viennent de remporter et leur apporte tout son soutien pour la poursuite de leur combat, cette victoire montre la voie vers la nécessaire coordination des luttes pour mettre en échec cette politique de casse de l'hôpital public.
Montreuil, le 20 décembre 2013