Cette date est choisie symboliquement car elle marque le moment où les femmes salariées commencent à travailler « bénévolement ». Le calcul est purement théorique mais il met en évidence le scandale des inégalités salariales entre les femmes et les hommes.
Il s'appuie sur le calcul d'Eurostat, selon lequel en France, en 2014, le salaire horaire brut moyen des femmes est de 15,1% inférieur à celui des hommes. Sur 253 jours ouvrés pour l'année 2016, la différence de salaire entre les femmes et les hommes représente 38,2 jours. C'est ainsi qu'est calculée la date du 7 novembre à 16h34.
Mais l'utilisation du salaire horaire est trompeuse et minimise l'inégalité réelle.
En 2012, la rémunération annuelle nette d’un poste de travail occupé par une femme était inférieure de 25,7 % à celle d’un poste occupé par un homme. Les raisons sont multiples et cumulées. Les femmes occupent la grande majorité des emplois à temps partiels, le plus souvent de manière contraints. Les salaires horaires des métiers majoritairement occupés par les femmes sont inférieurs en moyenne de 18,9 % à ceux des métiers « masculins ». Enfin et surtout, les femmes se trouvent dans chaque métier plus souvent que les hommes au bas de l’échelle des salaires, et ont plus difficilement accès aux emplois les mieux rémunérés.
L'important est de rendre visible ces discriminations pour mieux les combattre.
Le NPA appelle à participer au rassemblement qui se tiendra à 16h34 lundi 7 novembre place de la République.
Montreuil, le 7 novembre 2016