Il est désormais établi que le gouvernement a menti délibérément. Pendant 48h il a cherché à dissimuler la vérité alors qu'il savait que les gendarmes avaient tué Rémi. Par la suite il a organisé sciemment les provocations policières afin de déboucher sur des affrontements pour faire diversion et masquer sa responsabilité.
La jeunesse n'est pas dupe. Jeudi 6 novembre plus de 28 lycées de Paris étaient mobilisés certains avec des blocages, d’autres avec des barrages filtrants et des lycéenNEs en grève. A Toulouse, à la fac du Mirail, ce sont également plus de 500 étudiantEs qui se sont réunis en Assemblée Générale et ont voté la grève suite à la mort de Rémi Fraysse. Au total c’est plus de 4000 lycéenNEs qui ont manifesté dans les rues de Paris. La mobilisation des lycéenNEs est normale et salutaire. Bon nombre d’entre eux ont déjà subi la répression policière, les contrôles au faciès ou simplement n’accepte pas que la police puisse tuer un jeune impunément.
Le NPA est pleinement solidaire des mobilisations en cours contre la répression et les violences policières. Cette mobilisation doit s'étendre et s'approfondir. D’ores et déjà le NPA appelle à participer nombreux/ses à la manifestation unitaire du samedi 7 novembre à 14h place de la Bastille.
Il exige la démission de Bernard Cazeneuve, l'arrêt de l’utilisation des armes censées être non létales (grenades, flash-ball, taser…), l’amnistie et l’arrêt des poursuites envers tous les inculpés dans le cadre des mobilisations, l’arrêt des grands projets inutiles (Notre Dame des landes, barrage du Testet, ligne à grande vitesse Lyon-Milan…).
Montreuil, le 7 novembre 2014