Comme on pouvait s’y attendre, la visite de Hollande en Israël et à Ramallah confirme que l’actuel pouvoir s’inscrit dans la continuité du précédent, en choyant un État pourtant hors-la-loi au regard du droit international. À peine arrivé à Tel Aviv, Hollande a en effet tenu à se déclarer « l’ami d’Israël », à promettre un renforcement de la coopération franco-israélienne et à vanter les vertus « démocratiques » d’un État qui dénie tout droit aux Palestiniens en menant une politique raciste et expansionniste.
Et ce ne sont pas les quelques mots prononcés à propos de la colonisation, lors de la courte incursion de Hollande à Ramallah, qui changeront le message porté par les autorités françaises : en prétendant adopter une approche « équilibrée » entre, d’une part, un État oppresseur et, d’autre part, un peuple opprimé, Hollande a en effet choisi le camp du plus fort. Il n’y a pas de « juste milieu » entre droit et non-droit, entre justice et injustice.
Le NPA condamne cette lamentable posture et rappelle son soutien à l’ensemble des revendications nationales des Palestiniens. L’État d’Israël ne doit pas être ménagé, et encore moins célébré : il doit être sanctionné ! Le NPA réaffirme à cette occasion son engagement dans la campagne internationale BDS (Boycott-Désinvestissements-Sanctions) contre Israël, qui doit se poursuivre et se développer jusqu’à ce que tous les droits nationaux des Palestiniens soient satisfaits.
Montreuil, le 18 novembre 2013