C’était la énième comparution de Gaël devant les tribunaux depuis 2010. Le verdict du tribunal administratif de Cergy-Pontoise est tombé le 28 janvier : « M. Quirante n’est pas fondé à demander l’annulation de la décision du 20 mars 2018 par laquelle la ministre du Travail a autorisé son licenciement. ».
Cette décision n’a de judiciaire que le nom. C’est en réalité un verdict politique, envoyé comme message à touTEs les militantEs, et à touTEs les travailleurs et travailleuses qui veulent résister aux agressions patronales pendant la pandémie, mais aussi pour préparer la sortie de pandémie.
Des actions revendicatives et syndicales, pourtant bien banales, comme occuper une salle de réunion d’une hiérarchie refusant d’écouter les revendications des salariéEs, sont un motif de licenciement, et toute tentative de résistance est dénoncée comme une agression.
Mais la véritable agression, c’est d’exposer les salariéEs à des conditions de travail de plus en plus pénibles et dangereuses, c’est de généraliser la précarité pour diviser et fragiliser les salariéEs, c’est de les priver de salaire en les privant d’emploi sous prétexte de crise.
C’est pour cela que le NPA et ses porte-parole Christine Poupin, Philippe Poutou et Olivier Besancenot seront au côté de Gaël dans la poursuite de ce parcours du combattant juridique, et surtout dans les mobilisations pour faire casser ce licenciement inique prononcé par Muriel Pénicaud : réintégrez Gaël Quirante !
Montreuil, le 29 janvier 2021