Pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, le gouvernement tombe sur un vote de confiance, c’est une véritable gifle pour Bayrou et la Macronie. Ce résultat est révélateur d'une crise qui n’en finit pas de durer et qui s’approfondit. Ce vote met en lumière l’illégitimité du gouvernement formé par Macron : illégitimité d’un groupe qui ne porte que les intérêts des plus riches en écrasant les classes populaires, illégitimité d’une politique qui voudrait nous faire travailler jusqu’à 64 ans, illégitimité de ceux qui nous demandent encore et toujours de nous serrer la ceinture. Macron, Bayrou et leurs politiques sont rejetées massivement dans le pays. Les mobilisations du 10 et du 18 septembre doivent être le point de départ de la contre offensive des classes populaires et de la jeunesse.
Mais la chute de Bayrou ne suffit pas. Après Bayrou, c’est à Macron de partir ! Seule notre mobilisation permettra de faire reculer le patronat et les gouvernements à leur service. Retrouvons-nous, organisons-nous, le 10, le 18 et après : reprenons la rue ! À nous de changer les règles du jeu, à nous de reprendre nos affaires en main ! Ce ne sont pas les menaces de répression violente du gouvernement déchu qui feront reculer la colère. La mobilisation ne s’arrêtera pas, il faut aller chercher Macron et tous les autres, par la rue et par la grève ! Partout, construisons des Assemblées générales pour décider des suites de la mobilisation. C’est le système qu’il faut changer en profondeur : c’est nous qui travaillons donc c’est nous qui décidons. Pour cela, retrouvons nous, organisons nous et surtout mobilisons nous les 10 et 18 septembre et après !
Montreuil, le 8 septembre 2025