Samedi 23 février, lors de l’Acte 15 des Gilets jaunes, des milliers de manifestantEs se sont de nouveaux retrouvéEs à Toulouse. Comme chaque samedi depuis le début de la mobilisation, le NPA 31 a défilé en cortège aux cotés des Gilets jaunes pour affirmer son opposition à la politique du président Macron.
Entre 14h et 17h, la manifestation était massive et les slogans témoignaient de la détermination du mouvement à porter haut et fort ses revendications sociales et démocratiques. À 17h, la police s’en est prise aux manifestantEs alors qu’ils et elles arrivaient place du Capitole. Ont été utilisés, avec une violence inouïe mais malheureusement coutumière, gaz lacrymogènes, grenades et LBD pour disperser les Gilets jaunes.
Le cortège auquel participait le NPA est sorti de la place du Capitole vers la rue des Lois. À ce moment, plusieurs dizaines de policiers sont arrivés en courant et ont violemment matraqué nos militantEs alors qu’ils et elles ne représentaient aucun danger. Les militantEs étaient calmes et étaient en train de se disperser. Ils et elles se sont retrouvéEs face à une horde policière déchaînée qui en avait spécifiquement après le NPA. Les policiers ont déchiré la banderole du NPA, saisi un mégaphone et tenté d’arrêter notre camarade qui avait chanté les slogans durant la manifestation.
Nous avons appris, suite à la manifestation, que d’autres groupes, politiques ou avec banderole, avaient également été ciblés par la police. Nous prendrons tous les contacts unitaires pour dénoncer ensemble ces violences car il y a bien une volonté délibérée du pouvoir de briser celles et ceux qui participent à la mobilisation.
Les violences policières ont fait, depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, des centaines de blessés. Le pouvoir macroniste aux abois ne répond à la colère sociale que par la violence. Christophe Castaner qui, en tant que ministre de l’Intérieur, porte une responsabilité particulière dans ce développement inédit de la répression, doit partir.
Les violences policières ne nous feront pas taire. Le mouvement des Gilets jaunes est encore bien vivant et nous continuerons dans les jours et semaines qui viennent à construire la mobilisation contre Macron et son monde.
Toulouse et Montreuil, le 25 février