Une dizaine de minutes pour ne rien dire... Une fois de plus, le président directeur général a fait un coup de com’, mais derrière les phrases pompeuses et les mots emphatiques, il n’avait à peu près rien à annoncer. Tout au plus retiendra-t-on cet aveu auquel on pouvait s’attendre : « Ni tournant, ni changement de cap politique ».
Pour le reste, dans cet exercice prétendument de « contact direct », Macron s’est vanté de ses réformes passées, sans doute pour préparer les esprits à celles à venir, dont la question des retraites qu’il a mentionnée. Il a ensuite flatté la « nation » française, balayant les thèmes sans en développer aucun, enfilant les perles et les poncifs sans un mot plus haut que l’autre.
Mais, comme il le dit lui-même, « l’esprit profond du peuple français a toujours été de ne pas se soumettre ». Espérons que ces prochaines semaines, le monde du travail et toutes les victimes des reculs sociaux provoqués par ses contre-réformes sauront le lui rappeler.
Montreuil, le 16 octobre 2018