L'offensive meurtrière contre la bande de Gaza se poursuit, avec toujours plus de violences et de victimes. On dénombre à ce jour plus de 850 morts et 5000 blessés parmi les Palestiniens de Gaza : bombardements de quartiers d'habitation, d'hôpitaux et, hier, d'une école de l'ONU... aucune zone n'est épargnée et la population de Gaza n'a nulle part où se réfugier. Dans le monde entier, l'indignation est à la hauteur de la barbarie à l'oeuvre, et des manifestations sont organisées aux quatre coins du globe. C'est dans ce contexte que les autorités ont pris la décision d'interdire à nouveau une manifestation de solidarité avec les Palestiniens, prévue à Paris ce samedi 26 juillet. De toute évidence, le gouvernement Hollande-Valls fait peu de cas des libertés démocratiques lorsqu'il s'agit de faire taire la critique de l'Etat d'Israël et de la complicité de la France. Cette grave atteinte à la liberté de manifester se produit 2 jours après le succès de la manifestation du 23 juillet, qui a réuni 25.000 personnes dans les rues de Paris sans aucun incident. Il s'agit bel et bien d'une décision politique, contre laquelle le NPA proteste vigoureusement. Le gouvernement a pris ses responsabilités en voulant empêcher l'indignation de s'exprimer et sera comptable de tout éventuel incident lors de la manifestation de samedi. Le NPA prend également ses responsabilités et appelle l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives, à s'élever contre cette interdiction et à converger place de la République samedi 26 juillet à 15h, aux côtés de toutes celles et tous ceux qui sont légitimement révoltés par l'agression israélienne et souhaitent exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Montreuil, le 25/07/2014
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