À peine réoccupée, ce lundi 20 décembre, la Maison du Peuple a été une nouvelle fois évacuée, comme en juillet dernier. Une intervention musclée à coup de matraques et grenades de désencerclement, qui s'est soldée par l'arrestation de 12 militantEs dont le seul crime est d'avoir manifesté une solidarité élémentaires vis-à-vis des plus précaires sans abris, migrantEs...
Encore un exemple qui montre l'aberration de ce système qui est fait pour profiter à une minorité ayant déjà suffisamment plutôt qu'à une majorité n'ayant rien. La Maison du Peuple est un endroit dans lequel nous promouvons les droits humains et la fraternité avant les bénéfices individuels, un endroit dans lequel chacun selon ses moyens fournit à chacun selon ses besoins. Recréer cette Maison du Peuple, et au-delà l'accueil inconditionnel de personnes dans le besoin, est un devoir collectif.
La propriété privée ne doit pas l'emporter sur la survie des oppriméEs. Aucune personne ne doit être à la rue ! Un toit c'est un droit. Il faut imposer la réquisition des logements vides. Plus largement il faut agir sur les causes de cette misère, imposer la répartition des richesses et en finir avec l’organisation capitaliste de l’économie.
Les militantEs anticapitalistes exigent la libération immédiate et sans poursuites des personnes en garde à vue se battant pour les plus démuniEs.
Le NPA 44, le 21 décembre 2021